Le Tchad a l'un des taux de pauvreté d'apprentissage les plus élevés au monde : 94 % des enfants âgés de 10 ans ne savent pas lire un texte simple et adapté à leur âge.
Le système éducatif tchadien est impacté par une forte croissance démographique, le manque de ressources financières, la pauvreté, les conflits, l’insécurité régionale entraînant des déplacements de population, et les implications du changement climatique.
Pour construire un système résilient, le gouvernement travaille avec le GPE et d'autres partenaires pour transformer la qualité de l'éducation au Tchad et la prestation de services des enseignants de manière à accroître l'accès équitable à une éducation de qualité et à garantir la réussite de l'éducation de base, en particulier pour les filles et les enfants les plus vulnérables.
Comme indiqué dans le Pacte de partenariat du Tchad, l’amélioration du développement professionnel des enseignants devrait élever le niveau de maîtrise des enseignants tant sur le contenu que sur la didactique.
La gestion des enseignants sera optimisée grâce à des processus plus équitables, une motivation accrue et une attention portée à la parité entre les genres.
Le Tchad vise également à améliorer les facteurs critiques pour un meilleur apprentissage, notamment les données sur les caractéristiques des enfants inscrits et à scolariser, une articulation plus forte entre l'apprentissage fondamental et les compétences sociales et écologiques, et la fourniture d'infrastructures et d'équipements appropriés pour un environnement scolaire sûr.
L’accent mis sur l’éducation des filles vise à éliminer les obstacles auxquels le système éducatif tchadien est confronté, des normes sociales à la santé, en passant par la protection sociale et l’inclusion.