Depuis un certain temps maintenant, on constate une prise de conscience croissante de la profondeur et de l’ampleur de la crise de l’apprentissage en Afrique subsaharienne, où l’on estime que 90 % des enfants âgés de 10 ans ne sont pas en mesure de lire ni de comprendre un paragraphe simple.
Cependant, lors de la seconde édition de l’Africa Foundational Learning Exchange (FLEX) qui s’est tenue à Kigali il y a 2 semaines, les gouvernements de tout le continent ainsi qu’un groupe de partenaires ont convenu de passer de simples engagements à régler le problème à la mise en pratique d’actions concrètes pour véritablement le régler, promettant de mettre fin à la pauvreté des apprentissages en Afrique d’ici 2035.
Décidé à aider les pays partenaires à concrétiser cette promesse, le GPE a participé activement à la plateforme FLEX. Organisé par le ministère rwandais de l’Éducation avec l’aide de la Banque mondiale, de l’ADEA, de l’UNICEF, de USAID et de la Hempel Foundation, l’événement a réuni près de 600 participants issus de 34 pays, dont 22 ministres de l’éducation.
Le GPE était présent et a notamment participé à des réunions-débats portant sur le leadership, la transposition à plus grande échelle d’interventions réussies et la mise en place de programmes d’alimentation scolaire entre autres.
Le GPE a également participé à des conversations bilatérales avec les pays partenaires et les autres intervenants, ainsi qu’à une discussion sur la façon dont le GPE peut apporter de la valeur ajoutée et exploiter le partenariat durant la période de mise en œuvre de son prochain plan stratégique (2026-2030).