Une approche en trois étapes de la transformation des systèmes
Le soutien du GPE s’articule autour d’une approche en trois étapes qui vise à définir la voie à suivre, dans chaque pays, pour parvenir effectivement à transformer le système.
L’expérimentation de cette approche avec nos partenaires nous amène à l’adapter à différents types de contextes : un modèle unique ne saurait en effet répondre à des dynamiques, des risques et des opportunités qui varient d’un pays à l’autre. Ces trois étapes sont les suivantes :
1. Évaluer et diagnostiquer : Les membres du groupe local des partenaires de l’éducation, sous la direction du ministère de l’Éducation, examinent les cadres politiques, les performances du secteur, les besoins, les lacunes et les données existantes afin d’identifier les goulets d’étranglement critiques et les réformes prioritaires susceptibles d’apporter de véritables transformations.
Ce processus, au cours duquel le GPE fournit un savoir-faire technique, un soutien à la coordination et un financement si nécessaire, conduit à une analyse du système éducatif nuancée et tenant compte du contexte.
Cette analyse comprend également une évaluation de la performance du pays à l’aune de quatre facteurs essentiels pour soutenir la transformation du système : les données et les éléments factuels ; la coordination sectorielle ; l’intégration de la notion de genre dans la planification ; et le volume, l’équité et l’efficacité des dépenses publiques nationales consacrées à l’éducation.
2. Prioriser et s’aligner : L’étape suivante consiste à élaborer un « pacte de partenariat », également sous l’égide du ministère de l’Éducation, afin d’aligner les acteurs de l’éducation, les partenaires et les ressources techniques et financières sur la réforme prioritaire, ce qui comprend notamment l’identification des principaux goulets d’étranglement, les actions proposées et la manière dont les progrès seront mesurés et suivis.
Le pacte de partenariat est un nouvel outil stratégique du GPE 2025, qui permet d’énoncer une intention partagée et de renforcer la responsabilité mutuelle. Le Kenya, le Tadjikistan et El Salvador ont déjà élaboré leurs pactes et nous utilisons leur expérience et celle d’autres pays pilotes pour adapter et partager les bonnes pratiques avec d’autres pays.