Ce blog a été initialement présenté sur le World Education Blog.
Il y a un an, le Sommet sur la transformation de l’éducation (TES) réunissait un nombre inédit de chefs d’État autour des enjeux de la crise de l’éducation, marquant ainsi le premier rassemblement de cette envergure jamais consacré à l’éducation.
J’étais le coordinateur des parties prenantes pour le volet financier du sommet. À ce titre, j’ai participé à la rédaction et à l’édition du document de travail sur le financement, qui a bénéficié de la contribution de 193 États membres des Nations Unies.
Ce document a conduit à l’élaboration d’un Appel à l’action sur le financement de l’éducation , approuvé par le Secrétaire général des Nations Unies et lancé lors du Sommet, le 19 septembre 2022.
Un an plus tard, il apparaît clairement que la réalisation de ce programme de financement porteur de transformation sera essentielle pour atteindre l’Objectif de développement durable relatif à l’éducation d’ici à 2030.
Mais pour réaliser les avancées décisives nécessaires, la communauté éducative, aux niveaux national et international, doit sortir de sa bulle et s’engager dans un dialogue et une action beaucoup plus stratégiques autour de trois aspects essentiels : la justice fiscale, la justice de la dette et l'abandon du recours par défaut à des mesures d’austérité.
Acteur mondial le plus influent dans le domaine de l’éducation, le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE) associe les ministères de l’Éducation des pays à faible revenu à l’ensemble des partenaires investis dans ce secteur : bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, représentants de la société civile, syndicats d’enseignants, secteur privé et fondations.