Le GPE publie aujourd'hui son Rapport sur les résultats 2015-2016. Celui-ci suit les progrès du partenariat dans la réalisation de ses buts et objectifs en vue d’un apprentissage amélioré grâce à des systèmes éducatifs prenant en compte l'équité, l'égalité des sexes et l'inclusion.
Le rapport souligne des progrès significatifs des résultats de l’éducation dans l’ensemble du partenariat, qui atteint ses cibles pour 16 des 19 indicateurs communiqués en 2016.
Le rapport effectue un suivi de l'efficacité de l’approche du GPE : il démontre comment les efforts entrepris pour obtenir un financement accru et de meilleure qualité, en provenance de la communauté internationale ou des budgets nationaux, peuvent s’associer aux améliorations apportées par une planification basée sur des données probantes et une responsabilité mutuelle pour produire des systèmes éducatifs renforcés et plus réactifs, capables de satisfaire, en termes d’apprentissage, les besoins des enfants et des jeunes dans les contextes internationaux les plus difficiles.
Le GPE a un impact sur l’apprentissage et l’équité
Le rapport souligne les progrès en matière d'amélioration des acquis scolaires, d'équité accrue, d'égalité des sexes et d'inclusion.
Deux tiers des pays disposant des données nécessaires affichent une amélioration des acquis scolaires, prouvant ainsi qu’avec le support approprié, l’apprentissage peut être amélioré, même dans les circonstances les plus difficiles.
Le rapport remarque que la production de données de bonne qualité sur les acquis scolaires demeure une grande priorité du partenariat, celles-ci étant essentielles pour permettre une plus grande concentration des efforts sur les résultats pour les enfants.
En matière d'équité et d'inclusion, une plus grande proportion d’enfants en âge de fréquenter le primaire et le premier cycle du secondaire est scolarisée dans l’ensemble des pays en développement partenaires du GPE et achève les cycles primaire et secondaire, comparé à l’année 2013, en particulier dans les pays touchés par la fragilité ou les conflits.
De plus, les jalons pour l’amélioration de la parité entre les sexes parmi les enfants achevant le premier cycle du secondaire ont été dépassés.
À l’échelon du pays, les systèmes éducatifs sont renforcés
La bonne nouvelle est que les systèmes éducatifs sont renforcés, et fournissent ainsi la base de meilleurs résultats de l'éducation pour les enfants dans les années à venir. Selon le rapport, un nombre croissant de pays a amélioré son ratio élèves-enseignant formé, dépassant ainsi les jalons fixés par le partenariat.
Les pays font leur part pour assurer un financement durable de l'éducation : plus des trois quarts des pays en développement partenaires du GPE ont consacré 20 % ou plus de leurs dépenses publiques à l’éducation ou ont augmenté leurs dépenses sectorielles entre 2014 et 2015.
La disponibilité des données clés de l’éducation s'améliore également : 42 % des pays partenaires ont communiqué à l’ISU des données essentielles de l'éducation en 2016, comparé à la valeur de référence de 30 %.
Les financements du GPE renforcent ces progrès. Ils ciblent des pays fortement vulnérables en matière d’éducation, en particulier les pays à faible revenu et les ceux touchés par la fragilité ou les conflits. Le modèle de financement du GPE est conçu pour renforcer l'attention nationale portée au financement intérieur, aux données et à une panification sectorielle de bonne qualité.
Par ailleurs, le rapport démontre que les financements du GPE apportent des ressources dans des domaines essentiels pour des systèmes éducatifs renforcés et plus efficaces : les améliorations de la formation des enseignants, des matériels pédagogiques, des systèmes d’évaluation de l’apprentissage et des données de l’éducation, ainsi que des interventions ciblées pour soutenir l'égalité entre les sexes et l'inclusion.
À l'échelle mondiale, le partenariat fonctionne bien
Le GPE joue un rôle essentiel à l'échelle mondiale de plaidoyer et de sensibilisation pour un financement accru et de meilleure qualité des systèmes éducatifs. Avec 6,4 millions de dollars mobilisés auprès de bailleurs non traditionnels et la concrétisation de toutes les promesses de contributions des bailleurs traditionnels du GPE, le partenariat a accompli d'importants progrès dans ce domaine.
Il a également renforcé son efficacité, s’améliorant dans les domaines du contrôle fiduciaire, de la gestion des risques, de l’assurance qualité, du suivi et évaluation et du plaidoyer, tout en maintenant les frais de fonctionnement du Secrétariat à 4 %.
Les progrès sont possibles, mais des efforts importants doivent continuer
Bien sûr, le partenariat doit poursuivre l'amélioration de certains aspects. Un des objectifs importants du Rapport sur les résultats est de renforcer le principe de responsabilité mutuelle en matière de résultats – il s’agit en effet de s'assurer que tous les partenaires font leur part pour les progrès de l'éducation.
Le rapport souligne trois domaines dans lesquels les jalons ont été manqués, et nécessitant une plus grande attention : le ratio de scolarisation dans le préscolaire, la parité entre les sexes chez les enfants non scolarisés (les filles restent largement défavorisées) et l’alignement des financements du GPE et de l’aide internationale sur les systèmes nationaux.
Plus généralement, le rapport souligne le besoin urgent de produire de meilleures informations et données probantes (en particulier au moyen de systèmes renforcés d'évaluation de l’apprentissage) afin de soutenir les améliorations en termes de planification et d’obtention des résultats ; il souligne également le besoin d’un meilleur financement international de l’éducation.
Avec ces défis clairement posés et des données démontrant des progrès significatifs, le rapport sur les résultats trace la voie à suivre pour le partenariat.
Le GPE s’active à créer un avenir meilleur pour des millions d’enfants grâce à des systèmes éducatifs renforcés.