De nombreux pays partenaires sont actuellement confrontés à l'une des conjonctures économiques les plus difficiles de cette génération. Cette situation a des répercussions directes sur les ressources et les fonds alloués à l'éducation. Dans les situations de fragilité et de conflits, les enjeux sont encore plus importants.
Le manque de financement provenant de multiples facteurs, tels que les pressions démographiques, le climat de resserrement monétaire mondial, la baisse de l'aide publique au développement et les conflits qui sévissent actuellement dans de nombreuses régions du monde, entraîne de sévères difficultés économiques à l'échelle mondiale. Ces facteurs, favorisés par la hausse de l’inflation, aggravent les conditions budgétaires nationales.
Par ailleurs, la crise de la dette empêche les gouvernements d’attribuer les fonds nécessaires aux secteurs clés du développement humain comme l'éducation. Par exemple, le service de la dette en Afrique a atteint un niveau record en raison des chocs extérieurs. Le continent doit débourser près de 163 milliards de dollars américains au titre du service de la dette en 2024, alors que ce chiffre s’élevait à 61 milliards de dollars en 2010.
Tout cela se produit alors que les pays continuent de lutter contre les effets persistants de la pandémie de COVID-19 sur leurs économies, leurs communautés et leurs moyens de subsistance. La plupart des pays n'ont pas encore retrouvé leur niveau de productivité et de production économique d'avant la pandémie.