Cet article a été publié initialement sur le site de l'UNICEF.
Dans le comté d’Aweil Nord, dans l’État du Bahr El Ghazal du Nord, au Soudan du Sud, Aluel Majook, âgé de 24 ans et membre de l’association parents-enseignants (APE) de l’école primaire Pacthok, plisse les yeux à travers la poussière pour repérer l’endroit où se tiendra l’une des réunions régulières de l’association.
Les membres y discutent des façons de soutenir le développement de l’école et d’assurer le bien-être des enfants, avec une vision claire des rôles et responsabilités de chacun. De loin, on entend une conversation animée, parfois ponctuée de rires. À la fin de la séance, un plan est établi avec des mesures précises à prendre pour continuer d’améliorer le taux de scolarisation des enfants dans l’établissement.
Les APE se composent de parents et d’enseignants qui travaillent ensemble pour le bien-être des élèves. Au Soudan du Sud, ces associations existent dans différents États. Lorsqu’elles sont bien équipées et organisées, elles jouent un rôle de premier plan dans la réussite des élèves ainsi que dans le développement de l’école et l’augmentation du taux de scolarisation, en particulier en ce qui concerne les enfants en situation de handicap et les filles.
Formation des membres des associations parents-enseignants
Grâce à un financement de 41,7 millions de dollars du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) pour la période 2019-2024, géré par l’UNICEF, le Soudan du Sud a pu améliorer l’accès à une éducation de qualité, au moyen d’interventions comme la construction de salles de classe et la formation des membres des APE dans les écoles ciblées par le projet.
Plus de 370 APE ont pris part à la formation sur le renforcement des capacités, qui mettait l’accent sur la gestion scolaire, la mobilisation des ressources, les rôles et responsabilités, l’établissement d’objectifs et la gestion financière.