Les bourses d'études permettent aux filles d'aller au lycée au Niger

Un programme de bourses d'études soutenu par le GPE permet à davantage de filles d'accéder au secondaire au Niger.

23 septembre 2017 par Secrétariat du GPE
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Au Niger, nombre de filles ne peuvent poursuivre leurs études dans le secondaire parce qu'elles vivent trop loin d’un lycée ou d’un collège. Un programme de bourses d'études soutenu par le GPE permet aux meilleures d’entre elles, vivant à plus de 5 km d’un lycée, de pouvoir être hébergées par une famille d’accueil, afin qu'elles puissent continuer leur scolarité.
15 d’entre elles reçoivent des bourses d’études à Makalondi, dans la région de Tilaberri, au Niger. Certaines vivent à 25 km du lycée et n’auraient pu le fréquenter sans le soutien de la famille d'accueil et du programme. Le programme est en place depuis le début de l'année scolaire 2015-16
Marie Djadjary, 16 ans (à gauche) et Mimbouaba Djataga, 14 ans (à droite) ont chacune reçu une bourse pour poursuivre leurs études au lycée de Makalondi, ces deux dernières années. Elles vivent toutes les deux dans la maison de Yombo Djilgou, 41 ans, leur tuteur. Un espace situé à 30-40 minutes à pied de l'école et qu’elles partagent avec plus de 20 autres membres de sa famille élargie
Marie et Mimbouaba rentrent à la maison à l'heure du déjeuner. Les filles viennent de loin (25 et 15 km respectivement) et ne pourraient pas fréquenter le premier cycle du secondaire, si elles n’avaient pas la possibilité de vivre chez leur tuteur. Le montant de la bourse prévoit une allocation mensuelle à la famille d'accueil, et une petite allocation a été versée aux filles, pour formaliser l'arrangement.
Mary et Mimbouaba puisent l'eau pour se laver au puits du village. En vivant dans leur famille d'accueil, les filles n'ont quelques corvées ménagères, car en les hébergeant, le tuteur s’engage à les encourager à se concentrer sur leurs études.
Mimbouaba et Marie étudient ensemble sur leur lit dans la petite chambre qu’elles partagent avec la grand-mère de la famille d'accueil. « Cette année, je trouve l'anglais vraiment difficile », dit Marie. « Beaucoup d'autres élèves ont des répétiteurs. Mais nos parents sont des agriculteurs et cela est au-dessus de leurs moyens. Nous ne pouvons même pas le leur demander. Nous essayons juste de faire de notre mieux ».
Alors que le soleil va se coucher, Mimbouaba et Marie lavent leurs uniformes et les étalent pour les faire sécher. Ils seront propres demain matin, pour un nouveau jour de classe.

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