La Banque, en collaboration avec l'Union africaine, est en train de mettre en place un Fonds africain pour l'éducation (en anglais) de 300 millions de dollars visant à stimuler les investissements dans le capital humain de l'Afrique, principalement dans l'enseignement et la formation techniques et professionnels, ou EFTP, ainsi que dans les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM), mobilisant les capitaux du secteur privé pour obtenir un impact à grande échelle.
Nous mettons aussi fortement l'accent sur le financement national et la complémentarité au sein de l'architecture financière mondiale, notamment en ce qui concerne les facilités de cofinancement et d'effet de levier propres au PME.
C'est l'une des raisons pour lesquelles le PME et le groupe de la Banque africaine de développement ont renforcé leurs relations, notamment avec l'Association pour le développement et l'éducation en Afrique (ADEA).
Une base factuelle pour renforcer la riposte, la reprise et la résilience
Un mécanisme de ciblage solide, étayé par des données analytiques relatives aux effets du COVID-19 sur l'apprentissage, en particulier sur les filles, est nécessaire pour orienter le financement là où les besoins sont les plus grands.
Le COVID-19 a plongé l'Afrique dans des temps incertains, mais l'Afrique reste un continent résilient. Les jeunes Africains sont quotidiennement confrontés à de nombreux défis qu’ils transforment en opportunités.
Nous devons nous engager à construire de meilleures institutions éducatives et infrastructures de formation professionnelle, en commençant par celles relevant du niveau de l’éducation de base pour les enfants, afin de fournir aux jeunes Africains les outils et les compétences nécessaires pour le 21e siècle.
Cela permettra aux économies africaines de disposer de bases plus robustes, plus solides et plus diversifiées pour mieux faire face aux chocs futurs, une base qui reposera sur un capital humain qualifié.
Les partenaires de développement, le secteur privé et les gouvernements africains doivent unir leurs forces pour mieux renforcer le secteur de l'éducation en Afrique, afin de résister aux pandémies actuelles et futures, et préparer les Africains au monde du travail d'aujourd'hui et de demain.
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