Alors que la COP28, le sommet sur le climat de 2023, débute à la fin de l'année la plus chaude jamais enregistrée, l'urgence de l'action climatique fait une fois de plus la une des journaux.
L'intersectionnalité de l'égalité des genres, de la justice climatique et de l'éducation, ainsi que l'impact disproportionné de la crise climatique sur les enfants et les jeunes, sont eux, des sujets moins souvent évoqués. Pourtant, ces questions devraient se trouver au premier plan.
Lors d'une session spéciale organisée dans le cadre du sommet RewirED à la COP28 aux Émirats arabes unis, des défenseurs de l'égalité des genres et du climat ont braqué les projecteurs sur cet élément essentiel de l'action climatique.
Ils ont discuté de la façon dont une éducation transformatrice de genre, c'est-à-dire une éducation exhaustive et inclusive qui remet en question et transforme les normes de genre néfastes, peut être cruciale pour les solutions qui atténuent le changement climatique.
Nous nous sommes entretenus avec les trois jeunes expertes du panel pour en savoir plus :
Salha Aziz, directrice exécutive de la fondation Binti Salha et jeune leader du GPE, Tanzanie
« L'éducation ne consiste pas seulement à acquérir des connaissances, mais aussi à favoriser l'indépendance économique et à garantir une bonne santé, deux composantes essentielles du développement durable. »
Renata Koch Alvarenga, fondatrice et directrice exécutive d'EmpoderaClima, Brésil
« Ce qui me motive à dire que l'éducation au changement climatique est transformatrice de genre, c'est de voir le pouvoir qu'a l'éducation des filles dans la résolution de la crise climatique. »
Nelly Beatriz Yaguachi Caiza, leader Puruha du mouvement Because I Am A Girl à Guamote, Équateur
« En tant que femme indigène, j'ai vu les conséquences du changement climatique dans ma communauté, et la plupart d'entre elles affectent les filles et les jeunes femmes. »