Forcées d'abandonner l'école en pleine crise d'Ebola à cause de grossesses précoces
Photo de la semaine: Denise et Kadiatu ont quitté l'école à cause de leurs grossesses et élèvent aujourd'hui, chacune toute seule, un bébé âgé de 9 mois.
28 juillet 2016 par Secrétariat du GPE
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Lecture : 2 minutes
Denise David et Kadiatu Allison posant avec leurs bébés au Libéria. Crédit: GPE/Kelley Lynch

Denise David et Kadiatu Allison, deux cousines âgées respectivement de 17 et 18 ans, vivent ensemble au Libéria. Denise est tombée enceinte juste avant la fermeture de son école en raison de l'épidémie d'Ebola et Kadiatu juste après. Aujourd'hui, les deux filles élèvent, seule chacune, leurs enfants âgés chacun de 9 mois, Jenneh et Maimia, sans aucune idée de l'endroit où se trouvent leurs papas.

Même si elle aimerait bien, Denise ne pense pas qu'elle retournera à l'école, car son papa ne paiera pas les frais de scolarité parce qu'elle a un bébé. Bien que l'école soit techniquement gratuite au Libéria, les coûts annexes tels que ceux des fournitures scolaires, du transport, des frais d'examens et de l'Association des parents d'élèves (APE), la rendent inacessible pour de nombreux enfants.

Sa maman vivant loin d'elle et son papa étant décédé, Kadiatu quant à elle, doit laver les vêtements d'autres personnes afin de pouvoir se prendre en charge et s'occuper de Maimia. Elle espère gagner assez pour pouvoir retourner à l'école et réaliser son rêve de devenir pilote.

Dans un rapport publié en mars 2015 sur l'impact du virus Ebola sur l'éducation au Libéria, les frais de scolarité et les coûts liés à l'éducation ont été identifiés comme principaux obstacles à l'accès à l'éducation, suivi par le travail des mineurs pour les garçons et les grossesse précoces pour les filles.

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Hi,
I read this blog and would like to know why these young women had to drop out of school - pregnancy is not a reason in itself. What is the policy around student pregnancy? What is the support given to pregnant and parenting students for them to continue in school without dropping out and then having to re-enter? Why did her father refuse to pay fees now she has a baby?
Grace

En réponse à par Grace

Grace,
It sounds like you are coming from a Western cultural perspective. In Liberia, there is still much shame surrounding getting pregnant out of wedlock, especially as a teenager. Girls are nearly banned from attending school because their presenece is seen as a negative influence on the other girls. There is virtually no support for girls to continue school while pregnant and after having a baby. In my parents' generation, girls would be relegated to attend night school, but I do not know the policy now as I have never lived in Liberia as an adult. Her father likely stopped paying her school fees dues to the shame a pregnant teenage daughter has brought to his family and as a form as punishment. It may not make sense to you, but it is a cultural reality for young Liberian girls.
Olivia

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