Pour atteindre l'objectif mondial d’une éducation de qualité pour tous à l’horizon 2030, le monde doit s’engager à assurer des investissements financiers adéquats dans l'éducation. Bien que l'aide extérieure soit importante pour combler le déficit de financement de l'éducation qui s’élève à 39 milliards de dollars par année, les financements domestiques demeurent la plus importante source de financement.
La Commission sur le financement de l’éducation estime que les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire doivent augmenter leurs dépenses en matière d'éducation, pour passer des 1,2 trillion actuel à 3 trillions de dollars par an, d’ici 2030, pour répondre aux besoins éducatifs des enfants du pré-primaire, du primaire, du secondaire et du post-secondaire.
Le GPE est déterminé à améliorer les financements intérieurs et créer des incitations, afin de permettre aux pays en développement partenaires d’élaborer des plans sectoriels d'éducation financièrement viables, augmenter les allocations budgétaires nationales et améliorer la qualité des dépenses d'éducation.
Cet engagement a donné des résultats prometteurs. Comme le montre le graphique ci-dessus, entre 2002 et 2013, les pays en développement partenaires du GPE ont augmenté leurs dépenses en matière d'éducation en pourcentage du total des dépenses publiques de 15,2 % à 16,6 %. Cette augmentation de 1,46 % représente plus du triple de l'augmentation moyenne dans tous les pays à faible et moyen revenu (qui s’élève à 0,42 %).
En outre, l'augmentation des dépenses d'éducation en pourcentage du produit intérieur brut, dans les pays partenaires du GPE où les données sont disponibles (0,90 points de pourcentage), était le double de l'augmentation moyenne dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire (0,43 points de pourcentage).
Pour en savoir plus sur l'engagement du GPE afin que les pays en développement investissent davantage et mieux dans l’éducation, consultez notre nouvelle note politique (en anglais).