La planète compte actuellement 1,8 milliard de jeunes âgés de dix à 24 ans. C'est la plus grande proportion de jeunes au sein de la population totale jamais enregistrée. Toutefois, plus de la moitié des enfants et adolescent.e.s âgé.e.s de six à 14 ans sont à peine capables de lire et d’effectuer des opérations arithmétiques de base, alors que la majorité d’entre eux va à l’école.
Cette crise mondiale de l’apprentissage est un frein potentiel à la réalisation des objectifs du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Afrique.
« L’engagement des jeunes pour une action mondiale », thème choisi pour l’édition 2020 de la Journée internationale de la jeunesse, met en évidence la manière dont la mobilisation des jeunes à tous les niveaux, local, national et mondial, enrichit les institutions et les processus nationaux et multilatéraux. Cette journée est aussi l’occasion de réfléchir, à la lumière de l’expérience, aux solutions permettant de renforcer significativement la représentation des jeunes dans l’élaboration des politiques.
Le défi de la participation des filles aux filières scientifiques (STIM)
Le lien entre développement du capital humain, avenir du travail et science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) est aujourd’hui un enjeu mondial qui revêt une importance particulière en Afrique. Pour l’Union africaine, ces filières constituent également un levier essentiel pour favoriser une croissance économique durable et le progrès social sur le continent. Elles figurent à ce titre dans les priorités de son Agenda 2063.
Face à l’évolution du contexte international et à la révolution des STIM, le développement centré sur l’individu, l’égalité hommes-femmes et l’autonomisation des jeunes devraient jouer un rôle clé. Pour prospérer dans cette nouvelle économie mondialisée et un monde du travail toujours plus dépendants des nouvelles technologies, le continent doit impérativement renforcer les compétences de sa population.