Considérer la technologie comme solution n'a rien de surprenant lorsqu’on considère les défis auxquels sont confrontés les systèmes éducatifs aujourd'hui : la pandémie de COVID-19 a entraîné la fermeture d'écoles dans le monde et privé plus de 1,6 milliard d'enfants de leurs salles de classe (UNESCO, 2021).
Selon les estimations, un milliard d'enfants courent un risque extrêmement élevé de pâtir de la crise climatique, compromettant aussi leur accès à l'éducation (UNICEF, 2021).
De nombreux pays étaient déjà confrontés à des conflits et problèmes économiques et sociaux avant la pandémie de COVID-19 et, pour certains, ces problèmes n'ont fait que s'aggraver depuis.
Alors que les pays relèvent ces défis et cherchent à transformer leurs systèmes éducatifs, la technologie est plus que jamais considérée comme un accélérateur permettant d'offrir de multiples voies d'apprentissage et de continuité pédagogique, en particulier pour les enfants vulnérables et difficiles à atteindre.
Lorsqu'elle est bien conçue et bien utilisée, la technologie renferme un fort potentiel pour des systèmes éducatifs plus efficaces avec de meilleurs résultats.
Augmentation des investissements dans les technologies de l'éducation
Les investissements ont suivi cette augmentation de l'utilisation de la technologie dans l'éducation : les investissements mondiaux dans les technologies de l'éducation ont atteint 18 milliards de dollars en 2019 et le marché global de l'éducation en ligne devrait atteindre 404 milliards de dollars d'ici 2025 (Holon IQ, 2021).
Alors que de nombreux pays partenaires du GPE considèrent la technologie comme un moyen permettant d'accélérer les progrès en matière d'éducation, ils sont confrontés à de multiples défis et obstacles, notamment celui de numériser leurs systèmes éducatifs, en particulier à l'ère post-COVID et dans un monde où l'on prévoit que 70 % de la nouvelle valeur économique créée au cours de la prochaine décennie proviendra de modèles de gestion renforcés par les technologies numériques (Forum économique mondial, 2023).
Comment pouvons-nous aider les pays à relever ces défis et à optimiser leurs investissements ?