L'éducation des filles améliore considérablement la prospérité économique, la santé, la paix et l'égalité des genres. Et atteindre l'égalité des genres contribuera à mettre fin à la pauvreté, à construire des sociétés plus résilientes et à assurer un avenir durable pour tous.

C'est pourquoi le GPE place le genre au cœur de son soutien aux pays partenaires.

Et cette stratégie donne des résultats.

Près de 3 pays partenaires du GPE sur 4 ont atteint la parité entre les sexes dans les taux d'achèvement du cycle primaire.

Investir dans l'éducation des filles est la meilleure manière de prévenir les futures inégalités entre les genres. C'est pourquoi les ministres des Affaires étrangères et du Développement des pays du G7 se sont engagés, début mai, à ce que 40 millions de filles supplémentaires soient scolarisées, et à faire en sorte que 20 millions de filles de plus apprennent dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure d'ici 2026.

Pour y parvenir, les pays du G7 se sont engagés à mobiliser des fonds visant à soutenir ces objectifs, notamment en soutenant le GPE.

Aujourd'hui, le GPE axe davantage ses interventions sur l'enseignement secondaire, afin que chaque fille puisse bénéficier de 12 années de scolarité de qualité.

Obtenir des résultats pour les filles

Le GPE a fait ses preuves en aidant les gouvernements partenaires à éliminer les obstacles qui empêchent les filles d'aller à l'école et de réaliser leur potentiel.

Son approche, adaptée à chaque contexte, aide les pays à appliquer des solutions qui entraîneront des changements à grande échelle, notamment en soutenant des écoles accessibles et sûres dans les zones rurales, en embauchant et en promouvant des enseignantes qui peuvent servir de modèles, et en impliquant les communautés par le biais de campagnes de sensibilisation de masse.

En République démocratique du Congo, par exemple, le GPE a soutenu la mise en œuvre d'une stratégie dédiée à l'éducation des filles qui engage les communautés dans la lutte contre les normes et pratiques socioculturelles néfastes qui empêchent les filles d'aller à l'école.

Au Burundi, à Madagascar, au Mozambique et au Sénégal, le soutien ciblé du GPE dans le cadre de la COVID-19 aide à prévenir les violences sexistes à l'encontre des filles pendant la pandémie.

Dans la province pakistanaise du Sind, le GPE a soutenu la rénovation de bâtiments scolaires pour qu’ils incluent des toilettes et des installations sanitaires qui répondent aux besoins des filles et qui contribuent à leur sécurité.

Tout ce travail produit des effets tangibles sur les filles.

En Mauritanie, le GPE a œuvré avec le gouvernement pour construire des « écoles de proximité » dans des zones où un nombre important d'enfants, les filles en particulier, ne poursuivaient pas leurs études au niveau du secondaire.

Grâce à la nouvelle école construite près de chez elle, dans la banlieue de Nouakchott, la capitale mauritanienne, Aïchetou, âgée de 14 ans, a pu s'inscrire dans un établissement secondaire où elle s'épanouit dans ses études.

Ce type de solutions fait la différence. C'est pourquoi le GPE a intégré l'égalité des genres dans toutes ses activités et qu’il a créé un nouveau guichet de financement de 250 millions de dollars pour aider les pays à éliminer les obstacles à l'éducation des filles.

Un GPE entièrement financé pourrait contribuer à garantir la scolarisation de 46 millions de filles supplémentaires dans les pays partenaires, et à créer des systèmes d'éducation inclusifs adaptés à un avenir plus égalitaire, plus pacifique et plus durable.