Fin mars, j’ai participé à une réunion unique qui a regroupé des membres de gouvernements, d’acteurs de la société civile, de membres de syndicats d’enseignants, de représentants d’agences du système des Nations unies et d’autres organisations multilatérales à Johannesburg. Il s’agissait du Symposium international sur l’apprentissage dont le thème portait sur « des solutions pour mettre fin à la violence sexiste en milieu scolaire ».
Organisé par l’Initiative des Nations unies en faveur de l’éducation des filles et l’UNESCO, l’événement offrait aux gouvernements et à leurs partenaires une plateforme pour partager des données probantes sur des approches prometteuses pour mettre fin à la violence dans et autour des écoles.
De la prévalence de la violence sexiste en milieu scolaire (VSMS)
La VSMS peut être définie comme étant : « tout acte ou menace de violence sexuelle, physique ou psychologique se produisant dans ou autour d’une école, résultant de normes et stéréotypes liés au genre et mis en œuvre par un rapport de force inégal ».1
Elle affecte des millions d’enfants, de familles et de communautés et se produit dans toutes les régions du monde. Cette violence est liée à des modèles de violence perpétués au sein de la société au sens large et, bien que les filles comme les garçons puissent être à la fois des victimes ou des auteur.e.s de cette violence, son étendue et sa forme diffèrent.
Les participants ont discuté des approches possibles pour prévenir et réagir à la violence sexiste à laquelle sont confrontés les élèves à l’école, sur le trajet de l’école ou même sur Internet (brimades, violence et harcèlement sexuel, violence conjugale, etc.). Si chaque pays est confronté à un contexte et un niveau de violence différents, tous conviennent de l’importance de son impact négatif sur l’apprentissage et le bien-être des élèves.