Des parcours inspirants de trois jeunes filles (Rekia, Habtam et Rosabelle) dont la vie a été transformée grâce à l'éducation.
En Érythrée, un cadre d’apprentissage sûr permet à Rekia de mieux apprendre
Jusqu'à récemment, Rekia, âgée de 10 ans et originaire d'Asheti, en Érythrée, devait parcourir 5 kilomètres pour se rendre dans une école primaire qui accueillait les élèves sous une tente, les laissant à la merci des intempéries. Une situation qui n'était pas toujours propice à l'apprentissage.
« Avant, nous n'avions pas d'école bien construite à Asheti. Nos enfants apprenaient dans des abris de fortune ou sous les arbres. La nouvelle école donne de l'espoir aux population de ce village et ses environs », déclare Samku, la mère de Rekia.
Avec le soutien du GPE, le ministère de l'Éducation s'est concentré sur l'amélioration de l'éducation des enfants les plus défavorisés des régions d'Anseba, de Gash-Barka, et du nord et du sud de la mer Rouge.
Désormais, plus de 39 000 élèves étudient dans des salles de classe nouvellement construites et équipées. Le financement a également permis la distribution de 3,5 millions de manuels scolaires, la formation des enseignants et le renforcement de la collecte de données.
« Je suis ravie de voir ma fille aller à l'école. C'est un privilège qui ne m'a pas été accordé. Chaque mère devrait être encouragée à envoyer ses enfants à l'école », affirme à nouveau Samku.
Aujourd'hui, l'avenir semble meilleur pour davantage d'enfants en Érythrée.
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En Éthiopie, Habtam ne craint plus d'aller à l'école
Chaque jour, Habtam Asfaw, élève en classe de CM2, se rend à pied à l'école publique de Meskerem à Bahar Dar, en Éthiopie. Le trajet n'est jamais facile pour elle, car elle doit faire face à des garçons et des hommes qui la harcèlent le long du chemin.
Cependant, Habtam a désormais davantage confiance en elle et se sent mieux préparée à réagir au harcèlement grâce à une formation sur les compétences de vie qu'elle a suivie à l'école.
Proposée sur une base mensuelle, cette formation permet aux jeunes filles de partager leurs expériences et leurs craintes avec des enseignantes. Ces dernières conseillent ainsi les jeunes filles sur des sujets fondamentaux tels que la violence sexiste, la résolution des conflits, la menstruation et le planning familial.
À l'école publique de Meskerem, il a également été construit un espace privé où les filles peuvent gérer leurs règles de manière confortable et réduire l'absentéisme lié aux menstruations.
Grâce aux efforts du GPE, presque toutes les écoles, tant dans les zones rurales qu'urbaines, ont bénéficié de subventions pour améliorer l'apprentissage et la qualité de l'enseignement. Les élèves et les écoles défavorisés, qui présentent les indicateurs d'éducation les plus bas, ont bénéficié des subventions les plus importantes.
Le financement du GPE contribue à rendre l’environnement scolaire favorable aux filles, et cela encourage les filles comme Habtam à poursuivre et à terminer leur scolarité.
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Vanuatu : la difficulté d’étudier en temps de catastrophes naturelles et de pandémie pour les élèves comme Rosabelle
Le cyclone tropical Harold a frappé le Vanuatu en 2020, détruisant des centaines d'écoles et perturbant l'apprentissage de 51 000 élèves.
Si en temps normal, gérer les conséquences d'un cyclone nécessite un effort herculéen, le gouvernement a dû y faire face cette fois-ci en pleine pandémie de COVID-19.
Rosabelle, élève à l'école primaire de Pango, fait partie des élèves qui ont été touchés par les deux crises.
Le GPE a aidé le gouvernement à faire en sorte que l'apprentissage ne soit pas interrompu pendant les deux crises.
À ce jour, plus de 7 600 ressources d'enseignement et d'apprentissage, ainsi que des kits pédagogiques pour apprendre à la maison, destinés aux enfants des écoles maternelles et primaires, ont été distribués.
Ces ressources et matériels pédagogiques ont également été adaptées pour répondre aux besoins des enfants handicapés.
Le GPE a également soutenu la mise à disposition de citernes d'eau pour au moins 83 écoles primaires touchées par le cyclone.
« Quand nous sommes retournés [à l'école], on pouvait se laver les mains et beaucoup d'enfants ont obéi aux règles de distanciation sociale », déclare Rosabelle.
Rosabelle aimerait devenir enseignante parce qu'elle veut être un bon modèle et participer à l'avenir d’autres enfants. Elle sait qu’une éducation de qualité permet un meilleur avenir.
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