Une autre version de ce blog a été publiée par l'UNICEF (en anglais).
« Nous avions l'habitude de nous asseoir à côté de notre école endommagée en pensant que nous n'aurions peut-être jamais l'occasion d'apprendre à nouveau », raconte Aqsa Mustafa, 10 ans, en évoquant les conséquences des inondations qui ont frappé le Pakistan en 2022.
« Je venais juste de commencer l'école lorsque les eaux de crue ont tout détruit. Il n'y avait pas d'autre école à proximité de notre village. Je restais à la maison toute la journée pour aider ma mère à ses tâches, mais mon école me manquait beaucoup. »
« Quand ils ont commencé à construire la nouvelle école, nous étions très impatients. Ils nous ont dit qu'elle serait mieux que l'ancienne. »
« Notre nouvelle école est tellement belle ! Nous avons des toilettes, de l'eau potable, une cour de récréation, un ventilateur et de nouveaux sacs et livres, » s'exclame Aqsa avec fierté, les yeux pétillants.
La nouvelle structure colorée de l'école primaire publique pour filles du village de Mohammad Ramzan Jamot, dans le district de Lasbela, constitue une véritable oasis dans le désert pour les enfants de cette région.
Seul lieu d'apprentissage dans un rayon de 15 kilomètres, cette école est une lueur d'espoir non seulement pour les 45 élèves qui y sont scolarisés, mais aussi pour les 120 familles qui vivent à proximité, dans un groupe de quatre villages.