Au Sénégal, les repas scolaires stimulent la scolarisation des élèves en temps de crise

Au Sénégal, les repas scolaires encouragent la fréquentation scolaire et améliorent la qualité de l'apprentissage des élèves en temps de crise. Découvrez comment.

27 septembre 2021 par Secrétariat du GPE
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Lecture : 3 minutes
=Des élèves mangeant à la cantine de l'école publique de Nguekhokh au Sénégal. Crédit : Programme alimentaire mondial
Des élèves mangeant à la cantine de l'école publique de Nguekhokh au Sénégal.
Credit: Programme alimentaire mondial

Dans le cadre de son plan de riposte à la pandémie de COVID-19, le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal a lancé en mars 2021 un programme de cantines scolaires financé à hauteur de 552 millions de FCFA par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) et mis en œuvre avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM).

En cohérence avec le Programme présidentiel de cantines scolaires, cette intervention d’urgence vise à atténuer les effets de la crise sanitaire sur la scolarité des élèves, assurer la continuité des services éducatifs et stimuler la fréquentation et la réussite scolaires des élèves vulnérables.

Des repas scolaires pour que les élèves aillent à l’école

Le rôle des repas scolaires pour stimuler la fréquentation scolaire et même renforcer la qualité de l’apprentissage des élèves n’est plus à démontrer.

Le programme met en place des services de cantine dans les écoles publiques des zones rurales et péri-urbaines les plus défavorisées et les plus affectées par la pandémie de COVID-19.

L’idée est d’atténuer l’impact sanitaire et socioéconomique de la pandémie sur les élèves et leur famille, et de stimuler la fréquentation et la réussite scolaire des élèves les plus vulnérables, pour accompagner la réouverture des établissements scolaires et le déroulement de l'année scolaire 2020/21.

Près de 107 000 élèves de 637 écoles primaires bénéficient de ce programme. Les écoles sont réparties entre 23 Inspections de l’Éducation et de la Formation des régions de Diourbel, Kaolack, Kolda, Saint-Louis, Sédhiou, Thiès et Ziguinchor.

Au total, 8,5 millions de repas doivent être servis aux élèves sur les 10 mois que dure le projet.

L’intervention cible les écoles élémentaires, établissements préscolaires et daaras publiques situés dans les zones rurales dans les régions/départements en situation d’insécurité alimentaire et de malnutrition et où les indicateurs scolaires (taux brut de scolarisation et taux d’achèvement au primaire) sont les plus faibles.

Les régions bénéficiaires du programme ont été ciblées sur la base de trois indicateurs de vulnérabilité : le nombre de cas de COVID-19 recensés, le taux d’abandon scolaire et le niveau d’insécurité alimentaire et de malnutrition aigüe observés chez les élèves dans chacune de ces régions.

Choix des écoles participant au programme

Le ciblage des écoles est quant à lui basé sur des critères minimaux, décidés conjointement avec le ministère de l’Éducation, tels que : l’existence d’un comité de gestion opérationnel, de standard d’hygiène acceptable (point d’eau, blocs d’hygiène, etc.) et le regroupement de villages voisins en une unité plus importante.

Le PAM travaille également à établir des synergies nécessaires, afin d’assurer une complémentarité d’action avec les partenaires.

La fourniture de repas scolaires sera complétée par diverses actions pour renforcer les compétences techniques des partenaires pour une meilleure gestion et une meilleure appropriation du programme d’alimentation scolaire.

Des femmes transportant des plats de nourriture aux élèves de la cuisine au réfectoire.
Des femmes transportant des plats de nourriture aux élèves de la cuisine au réfectoire.
Credit:
PAM

Au niveau local, des membres des Comités de gestion des écoles (CGE), des cuisinières et des commerçants bénéficieront de sessions sur l’hygiène, la nutrition, le stockage et le suivi des activités d’alimentation scolaire.

Les CGE sont par ailleurs encouragés à prendre des initiatives et à s’intégrer au mieux, pour assurer une prise en charge progressive de la gestion des cantines par les communautés.

Capitaliser sur le programme pour une meilleure planification sectorielle

Il est prévu qu’au plan national, le PAM continue à former les structures centrales et décentralisées du ministère de l’Éducation nationale, pour l’élaboration, le lancement et la gestion d’un Programme national de cantines scolaires basé sur la production locale, dans les zones rurales et péri urbaines défavorisées.

Le PAM organise également le suivi des données quantitatives et qualitatives par téléphone ou lors de missions de terrain. Des questionnaires sont administrés aux directeurs d’écoles et aux gestionnaires de cantines scolaires pour apprécier entre autres les taux de présence et d’abandon, le fonctionnement de la cantine, le stockage des vivres et l’utilisation des transferts électroniques.

Des registres seront déposés dans toutes les écoles pour faciliter la comptabilité des vivres, des présences et recueillir les observations pertinentes faites sur le terrain.

Un numéro vert géré par les équipes du PAM est prévu pour permettre aux différentes parties prenantes (partenaires de l’éducation, parents d’élèves, autres membres de la communauté) d’adresser de manière anonyme et confidentielle des plaintes ou demandes d’informations liées à l’assistance.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un financement global de près de 3,8 milliards de francs CFA (7 millions de dollars US) accordé par le GPE au Sénégal en juillet 2020, pour soutenir le plan de riposte du pays à l’impact de la pandémie de COVID-19 sur son système éducatif, avec l’AFD en tant qu’agent partenaire.

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Very interesting read. Excellent work in progress.

Just one request, please. Can I have data reflecting the impact of such incentive on girls students and the response from parents and community? Any strategy to ensure the learners' transition from primary to secondary education?

Regards

To increase the population of girls that must be in school is to design strategies such as removing girls who are selling on the streets, those girls who are prostituting on the streets , those girls who are doing child labor and etc. Must be placed in a suitable environment and placing them in a school from which they will receive quality, equal and standard education. There must be counselors available to counsel them also. All civil Societies within these countries must be empowered to assist in this process.

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