À Tsongobory, une banlieue pauvre de la ville de Toliara dans le sud de Madagascar, des milliers de familles luttent pour nourrir quotidiennement leurs enfants car la sécheresse qui a sévi plusieurs années de suite depuis 2018 a détérioré les moyens de subsistance des populations et a affaibli la résilience des communautés.
L'agriculture, qui constitue une source d’emploi et de revenus, est pluviale. Cependant, dans ces zones urbaines, de nombreuses personnes ont tendance à dépendre d'emplois précaires, qui consistent notamment à laver le linge d’autres individus, à gérer de petits commerces de rue, à vendre des produits locaux comme du poisson ou du manioc, ou à travailler en tant qu’auxiliaire de vie pour des particuliers. Ces personnes ne disposent pas d’une source de revenus régulière et fiable leur permettant de nourrir leur famille.
Dans l'école primaire publique de Tsongobory, le Programme alimentaire mondial (PAM), en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale, gère le programme d'alimentation scolaire depuis 2015 et distribue les rations journalières de céréales, de légumineuses et d'huile.
En 2022, le GPE a contribué à élargir la portée du programme d'alimentation scolaire du PAM dans les districts où les effets à long terme de la sécheresse ont entraîné une grave insécurité alimentaire.
En 2023, le PAM a lancé le modèle d'alimentation scolaire issue de la production locale (ASPL), qui aide les écoles à se procurer des produits locaux frais et nutritifs tels que des légumes, des fruits et même du poisson pour compléter les rations d’aliments secs fournies par le PAM et promouvoir un régime alimentaire plus diversifié et plus nutritif.