Le COVID-19 est une crise humanitaire, économique et sociale qui touche le monde entier et, l'Afrique, comme le reste du monde, n'a pas été épargnée.
L'augmentation rapide du nombre d’infections au sein de leur population a amené les gouvernements africains à adopter des mesures visant à freiner sa propagation, notamment en fermant les lieux de culte, les marchés et les établissements d'enseignement.
Près de 250 millions d'enfants ne vont pas à l’école en Afrique
Au 6 avril 2020, 53 États membres de l'Union africaine avaient fermé leurs établissements d'enseignement, laissant plus de 20 millions d'apprenants non scolarisés au niveau du préscolaire, 160 millions au niveau du primaire, 56 millions au niveau du secondaire et 8 millions au niveau du tertiaire, sans accès à des installations d'apprentissage et d'enseignement continus à travers le continent.
Le Centre international pour l'éducation des filles et des femmes en Afrique de l'Union africaine (UA/CIEFFA), conformément à son mandat, a organisé deux webinaires multipartites sur le thème Atténuer les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur l'éducation des filles et des femmes (en anglais).
Ces webinaires avaient pour objectif de discuter du large éventail d'initiatives entreprises au niveau local, national et régional comme réponses du secteur de l’éducation au COVID-19, et de formuler des recommandations concrètes pour faire en sorte que l'apprentissage ne s'arrête pas.
Dans son allocution de bienvenue, le Dr Mahama Ouedraogo, directeur du département Ressources humaines, Science et Technologie de la Commission de l'Union africaine, a souligné qu'avec la fermeture des écoles, les filles sont davantage exposées aux abus, aux violences sexuelles, à diverses formes de trafics, à l'exclusion sociale et au travail forcé.