Près de 25 % des enfants en âge de fréquenter le préscolaire vivent dans des pays touchés par des situations d'urgence et seul 1 enfant sur 3 dans ces contextes était scolarisé en maternelle en 2019 (UNICEF).
Selon un récent rapport (en anglais) de l’ONG Theirworld, la situation pourrait être encore plus désastreuse pour les enfants réfugiés, pour lesquels le taux d’accès à l'éducation de la petite enfance (EPE) est probablement plus faible que dans leurs communautés d'accueil.
Les enfants vivant dans des contextes de crise et de conflit sont confrontés à des risques aggravés qui peuvent compromettre leur bon développement, du fait de multiples expériences néfastes, pouvant inclure l'exposition à la violence, les déplacements forcés, les migrations et la réinstallation dans de nouveaux environnements, ainsi que la pauvreté.
Ces situations particulièrement difficiles et parfois prolongées exposent ces enfants à un risque encore plus grand de stress toxique précoce qui peut avoir des effets négatifs à court et à long terme sur leur développement physique, mental, cognitif et émotionnel (Center on the Developing Child, 2007 - en anglais).
Les interventions auprès des jeunes enfants sont particulièrement efficaces
La bonne nouvelle est que faire les bons investissements peut faire une énorme différence, non seulement pour les jeunes enfants, mais aussi pour les communautés dans lesquelles ils vivent.
Des recherches sur le long terme ont montré qu'offrir un soutien de qualité pendant les premières années de vie des jeunes enfants et des personnes qui s’occupent d’eux peut avoir des retombées considérables, en améliorant notamment (de jusqu'à 13 % par an) l'éducation, la santé et l’économie.