Le gouvernement malgache et la Banque mondiale, agissant en qualité d’agent partenaire pour le GPE, ont signé hier un accord de financement de 47,5 millions de dollars. En février, le Conseil du GPE a approuvé 95,3 millions de dollars pour soutenir l'éducation au Cambodge, en Côte d'Ivoire, en Gambie, en Guinée-Bissau et à Madagascar.
Pour Madagascar, Falihery Rajaobelina, Secrétaire permanent du ministère des Finances et du Budget, a signé l'accord, et pour la Banque mondiale, Mark Lundell, Directeur pour Madagascar. La Directrice générale du GPE, Alice Albright, a prononcé quelques mots lors de la cérémonie de signature.
Le financement du GPE est complété par un financement de l'IDA de 55 millions de dollars. Le financement appuiera les réformes décrites dans le plan sectoriel de l'éducation du pays pour la période 2018-2022. Le programme visera en particulier à améliorer l'apprentissage des élèves au cours des deux premières années de l'enseignement primaire dans les écoles publiques et de réduire le taux de redoublement.
La formation des enseignants sera renforcée, l'accent étant mis sur l'enseignement des compétences en lecture et en mathématiques. Environ 1 000 centres d'apprentissage précoce sont prévus en partenariat avec les communautés locales, ainsi que la construction de 800 salles de classe équipées, avec toilettes et eau courante.
Le programme vise également à améliorer la gestion des écoles publiques grâce à un système national d’octroi de bourses scolaires équitable ; et à professionnaliser le rôle des directeurs d'école. Si les résultats escomptés sont atteints, le GPE fournira 29 millions de dollars supplémentaires.
Au cours de sa période de cinq ans, le programme prévoit d'inscrire 4,6 millions d'enfants dans le primaire et 80 000 enfants dans les centres d'apprentissage précoce soutenus ; former 35 000 enseignants du primaire, 6 500 éducateurs communautaires du préscolaire, 4 000 membres de conseils scolaires communautaires et 20 000 directeurs d'école et superviseurs locaux.