Le GPE octroie par exemple des financements pour soutenir la mise en œuvre de plans d'éducation qui favorisent l'égalité des genres.
À ce jour, le GPE a investi plus de 1,5 milliard de dollars en complément des investissements nationaux destinés à soutenir l'égalité des genres. Il s'agit notamment de financements de stratégies d’éducation sensibles au genre, de campagnes de sensibilisation, de formations communautaires sur le genre, de recrutement d'enseignantes et de construction de toilettes séparées, entre autres.
Le GPE utilise également son modèle de partenariat basé sur les résultats pour travailler avec les pays à faible revenu pour donner la priorité à la planification et aux dépenses pour soutenir l'éducation des filles tout au long du cycle de scolarisation, en vue d'atteindre l'égalité des genres. Fin 2020, le GPE a créé l'Accélérateur de l'éducation des filles, un fonds de 250 millions de dollars destiné à soutenir les possibilités de scolarisation et d’apprentissage des filles.
Pour en savoir plus sur la manière dont l'égalité des genres est intégrée dans la stratégie du GPE, cliquez ici.
4. Si vous pouviez demander quelque chose aux partenaires de l'éducation pour stimuler les progrès en matière d'égalité des genres, que serait-ce ?
CN : Le principal point sur ma liste serait de « ancrer » l'égalité des genres dans la planification et la prise de décision. Cela nécessite un engagement à lutter contre les inégalités et à avoir accès à des données de haute qualité susceptibles de mettre à nu les disparités.
Les partenaires doivent approfondir les données et la dynamique communautaire pour identifier et comprendre les causes profondes de cette inégalité. Ce n'est qu'alors qu'ils pourront commencer à formuler une intervention qui peut avoir un impact à grande échelle dans la lutte contre les inégalités entre les genres.
Au Salvador, par exemple, l'engagement du gouvernement à lutter contre les inégalités en adoptant l’approche recommandée par le GPE 2025 a mené à l'inclusion de l'unité en charge de l'égalité des genres du ministère de l'Éducation dans les instances de dialogue politique où les priorités ont été fixées pour la mise en œuvre du financement du GPE.
En veillant à ce que les bonnes personnes soient présentes dans la salle lors des discussions, le pays a pu intégrer l'égalité des genres dans l'enseignement de base, sa réforme prioritaire.
En République démocratique du Congo, les partenaires de développement engagés dans le processus du GPE 2025 ont réalisé qu'un ensemble complexe de défis rendait difficile la priorisation d'un domaine de réforme qui entraînerait une transformation du système. Un participant a décrit ce qui s'est passé comme suit :