Au plus fort de la pandémie de COVID-19 en Afrique, 53 États membres de l'Union africaine (UA) ont fermé tous leurs établissements d'enseignement pour enrayer la propagation du virus. Cette mesure a touché plus de 250 millions d'élèves (en anglais) en Afrique subsaharienne, dont plus de la moitié étaient des filles.
Malgré la mise en place d'espaces d'apprentissage continu dans les États membres, des preuves montrent que les filles ont éprouvé des difficultés à accéder à ces structures d'apprentissage à distance dans le contexte de cette crise sanitaire ; et ont été davantage exposées aux mariages et aux grossesses précoces.
On estime que plus d'un million de filles en Afrique subsaharienne pourraient être exclues de l'école en raison de politiques et de pratiques qui interdisent aux filles enceintes et aux jeunes mères d'assister aux cours, selon une note (en anglais) publiée en février 2021 par l'Observatoire du partage de connaissances et d'innovations (KIX) du GPE sur les réponses à la COVID-19 dans les systèmes éducatifs africains.
En septembre 2020, le Centre international de l’Union africaine pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique (UA/CIEFFA) a lancé une campagne visant à rallier les États membres de l'UA et les principales parties prenantes du secteur de l'éducation pour qu'ils prennent des mesures afin de garantir la continuité pédagogique des filles pendant la pandémie et leur retour à l'école après.
La campagne a recueilli les réponses des acteurs de l'éducation et des jeunes à travers l'Afrique, qui ont pris des engagements pour agir dans leurs communautés et leurs domaines d'influence, afin de veiller à ce que les filles retournent à l'école.
La campagne #AfricaEducatesHer a également été mise en avant lors du 5e dialogue de haut niveau sur le genre et l'éducation en février 2021, avec la participation des jeunes champions de l'UA-CIEFFA, de l'artiste Youssou N'dour et de la Secrétaire de Cabinet en charge du genre au Kenya, qui s'exprimait au nom du Président Uhuru Kenyatta.
Organisé conjointement avec le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE), la Norvège, l'UNICEF, l'UNESCO et Save the Children, cet événement a été l'occasion d’aborder la question des financements intérieurs et extérieurs, ainsi que celle des investissements nécessaires pour permettre aux filles de retourner à l'école et de poursuivre leur apprentissage dans le cadre de la reprise post-COVID.
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes dont le thème était « Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 », nous célébrons quatre femmes africaines qui ont agi et travaillé avec acharnement pour que les filles et les femmes continuent à apprendre pendant et après la pandémie.
Commentaires
Une très, très bonne initiative à encouragée mais,entant qu' activiste pour la défense et la promotion de droits des peuples autochtones pygmées,les jeunes filles et femmes de cette communauté marginalisée vivant dans les campements ont été toucher par toutes ces campagnes de sensibilisations?
Je suis content des efforts menés par ses éminentes personnalités pour encourager les filles à l'education. Je suis recteur de l'Université Presbytérienne au Congo "UPRECO". Nous avons un programme qui encourage les filles à étudier. Nous en avons 35 qui étudient sans même payer des frais d'études. Question de les encourager. Conjuguons tous les efforts dans ce sens pour sauver la fille africaine.
Je felicite ces quatre dames et je suis heureux qu'elles soient prises lors de cette journée aussi importante pour la femme .Je tiens aussi d'ouvrir juste une petite parenthèse :il serait à mon avis important de faire face à l'Afrique de l'ouest plus précisément le Senegal oriental ,je suis enseignant et je temoigne beaucoup de difficulté que les filles rencontrent à l'ecole et dont les raisons sont le plus souvent la non-valeurisation de l'éducation des filles mais aussi des handicap liés à la pauvreté.Par conséquent si le GPE nous tend la perche alors des milliers de filles seront sauvées et participeront vivement à tous les domaines de vie comme le sexe opposé .
Je suis Rwandaise , très ravie de lire vos réalisations, braves Femmes pour la communauté féminine et vous m'inspirez beaucoup de façon que je veuille vous rejoindre.
Que Dieu vous bénisse abondamment.