Cette semaine, plusieurs événements ont mis en lumière le pouvoir de l'éducation des filles :
- Alice Albright est retournée au Sénégal pour rencontrer le président Macky Sall et visiter des écoles avec Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l'Education et nouveau vice-président du GPE. Ils ont visité le Daara Ya Aicha (école coranique) à Grand-Yoff, à Dakar, une école pour filles fondée en 1996 et accueillant 1 500 élèves de l'école maternelle au secondaire.
- Malala Yousafzai a eu 21 ans hier. La plus jeune lauréate du prix Nobel de la paix et messagère de l'ONU pour la paix est une défenseuse infatigable de l'éducation de toutes les filles à travers le monde. Son programme, le Fonds Malala, soutient l'éducation dans divers pays où les filles sont confrontées au plus grand nombre d'obstacles à la scolarité, et a récemment étendu son soutien au Brésil.
- Un nouveau rapport a été publié hier par la Banque mondiale, avec le soutien du CIFF, du Fonds Malala et du GPE. Intitulé Missed opportunities: the high cost of not educating girls, il présente de nouvelles recherches sur les différents impacts de la non scolarisation des filles sur leurs communautés, leurs pays et le monde dans sa globalité. Nous n'accordons pas aux filles un accès égal à un cycle complet d'éducation.
La plupart des enseignants sont des femmes et beaucoup sont d'anciennes élèves du daara. Parallèlement à l'instruction religieuse, les filles y apprennent les mathématiques, la science et les langues étrangères. Les écoles sont un modèle pour d'autres daara.
Avec l'appui du GPE, le Sénégal a mis en œuvre un programme pilote pour intégrer 100 daaras dans le système éducatif public et donner aux enfants qui les fréquentent une éducation complète. Le pays prévoit d'étendre le programme à 500 daaras.
Vous pouvez regarder cette vidéo sur le daara Serigne Mansour Sy de Tivaouane
Joyeux anniversaire Malala!
Saviez-vous que si toutes les filles recevaient 12 années d'éducation de qualité, les revenus à long terme des femmes pourraient augmenter de 15 à 30 trillions de dollars à l'échelle mondiale ? Ou que l'éducation secondaire universelle pour les filles pourrait pratiquement éradiquer le phénomène de mariage des enfants ?
Dans les pays à faible revenu, seule une fille sur trois achève le premier cycle de l'enseignement secondaire (neuf années d'école). Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser pour compte la moitié de l’humanité.
Le Partenariat mondial pour l'éducation reconnaît le potentiel inexploité qui peut être libéré en permettant à toutes les filles d’achever un cycle complet d'éducation. Le GPE a adopté une stratégie d'égalité des sexes et, grâce à un soutien technique et financier, promeut l'égalité d'accès à l'éducation pour toutes les filles.
Pour en savoir plus sur le travail du GPE sur l'amélioration de l'éducation des filles