Le panel de ministres de finance et de leaders du développement discute de ces défis de l'apprentissage pour tous.

A l’échelle mondiale, on estime qu’entre 50 et 75 millions d’enfants « marginalisés » ne sont pas scolarisés. Lorsque la langue utilisée à l’école n’est pas la première langue parlée par les enfants, le risque de déscolarisation ou d’échec dans les petites classes est plus élevé.

Photo de la semaine: Maker Mwangu, Ministre de l’éducation de la République démocratique du Congo (RDC), Alice Albright, directrice générale du Partenariat mondial pour l’éducation, et Dung-Kim Pham, Chargée senior des opérations à la Banque mondiale, posent la première pierre d’une nouvelle école à Gemena, dans la province de l’Equateur.

2015 pourrait être une date historique pour l’homme. L’année où tous les gouvernements du monde fixeraient une échéance à leur engagement de longue date d’éliminer la pauvreté extrême, celle où ils conviendraient d'un nouveau cadre de développement à l’échelle mondiale pour garantir qu’aucun enfant ne meure inutilement, que chaque enfant soit protégé de la violence et puisse exercer son droit à une éducation gratuite et de qualité qui lui permette un véritable apprentissage.

Le Partenariat mondial pour l’éducation se réjouit de l’attribution du prix Nobel de la paix 2014 à Malala Yousafzai et à Kailash Satyarthi.

Gardons à l’esprit les 250 millions d’enfants qui n’ont pas la possibilité d’atteindre la quatrième année du primaire ni celle d’acquérir les bases de la lecture et du calcul. L’opportunité nous est donnée aujourd’hui d’aider ces enfants. Ils représentent les 250 millions de raisons d’investir dans l'éducation.

Le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) a eu le privilège de travailler avec d’énergiques défenseurs de l’éducation qui ont uni leurs voix pour plaider en faveur d'une volonté politique pour garantir le droit de chaque enfant à une bonne éducation de base et des financements nationaux et extérieurs pour faire en sorte que cet objectif soit atteint.

Début septembre, la Guinée a fait un grand pas en avant, dans le but de donner à 1 million d’enfants non scolarisés la chance d’aller à l’école et d’aider près de 400 000 enfants sur le point d'être déscolarisés à y rester.

La réunion annuelle des chefs d'État du monde pour la 69e Assemblée générale des Nations unies et l’Initiative mondiale Clinton à New York la semaine dernière a démontré un élan grandissant des efforts visant à fournir une éducation de qualité à davantage d’enfants dans le monde.

Malgré un contexte post-conflit complexe, la Sierra Leone a fait des progrès énormes dans le secteur de l’éducation grâce à l’engagement du gouvernement et au soutien de l’ensemble des partenaires du GPE. Les résultats sont encourageants.