Le Fonds Malala finance la participation de la toute première délégation de jeunes à la Conférence

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Contact: Alexandra Humme at ahumme@globalpartnership.org
Desta Abraham at Abraham@sunshinesachs.com

Washington/Birmingham-- 13 juin 2014. Le Partenariat mondial pour l'éducation est ravi d'annoncer que Malala Yousafzai fait désormais partie du groupe des ambassadeurs de l'éducation, ce qui lui permettra d'ajouter sa voix au soutien apporté à l'action menée par le Partenariat mondial pour l'éducation dans près de 60 pays à faible revenu pour garantir que chaque enfant reçoive une éducation de base de qualité.

En tant qu'ambassadrice du GPE à l'occasion de la Conférence de reconstitution des ressources, Malala s'exprimera en faveur du droit à l'éducation des enfants, notamment les filles, et incitera les gouvernements, les entreprises et la société civile à unir leurs forces pour concrétiser un engagement pris de longue date, à savoir offrir une éducation à chaque enfant.

Le Partenariat mondial pour l'éducation souhaite remercier le Fonds Malala qui vient d'annoncer qu'il financera la participation d’une toute première délégation de 12 jeunes ambassadeurs à la Deuxième Conférence de reconstitution des ressources du GPE  qui se tiendra à Bruxelles, les 25 et 26 juin 2014.

Les jeunes dont la participation sera financée par le Fonds Malala militent en faveur de l'éducation au Pakistan, en Tanzanie, au Kenya, au Guyana, aux Philippines, en Inde, au Zimbabwe et au Bangladesh. Ils assisteront à la conférence aux côtés de 500 responsables, ministres et experts de l'éducation venus du monde entier et de représentants de pays donateurs, d'ONG, d'organisations multilatérales et du secteur privé pour s'attaquer au fléchissement du financement de l'éducation dans le monde.

Malala a déclaré : « Chaque fille, chaque être humain a droit à l'éducation. Je suis fière d'être l'ambassadrice du Partenariat mondial pour l'éducation à l'occasion de la Conférence de reconstitution de ses ressources, et je suis reconnaissante au Fonds Malala qui aide d'autres jeunes ambassadeurs de pays en développement à venir participer à ce sommet à Bruxelles. Ce n'est que lorsque les voix des jeunes seront entendues par les dirigeants de la planète que nous serons en mesure d'atteindre notre objectif, à savoir offrir aux enfants une chance d'être scolarisés et de bénéficier d'apprentissages de qualité, quel que soit le lieu où ils vivent. »

Elle a en outre déclaré : « Je suis persuadée que tous les pays peuvent faire plus, les pays riches doivent faire leur part et honorer leurs promesses, tandis que les pays en développement doivent allouer une part plus importante de leurs budgets à l'éducation. Et si nous disons que les filles comptent, alors nous devons compter les filles pour voir si nous parvenons réellement à éduquer chaque fille. Tout étudiant sait ce qu'implique un test. J'espère que les dirigeants mondiaux sauront passer leur propre examen et s'engageront à honorer leurs promesses, pas seulement à la conférence, mais chaque jour, dans chaque pays et dans chaque salle de classe. »

Julia Gillard, Présidente du Conseil du Partenariat mondial pour l'éducation, anciennement Premier Ministre de l'Australie, a pour sa part déclaré : « Nous sommes ravis et honorés que Malala fasse désormais partie de notre groupe d'éminents ambassadeurs de l'éducation qui appuie l'action du Partenariat mondial. Par sa détermination et sa passion pour l'éducation, Malala est un exemple pour les enfants et les jeunes du monde entier, et nous sommes ravis de l'avoir pour partenaire et de travailler avec elle. »

L'objectif de financement pour le Fonds du GPE a été fixé à 3,5 milliards de dollars pour la période 2015-2018, une somme qui permettra de couvrir le coût annuel de la scolarisation de 29 millions d'enfants dans 66 pays à faible revenu. Les pays en développement partenaires sont invités à relever leurs dépenses d'éducation à 20 pour cent de leur budget national. Les ONG, les organisations multilatérales, les institutions du secteur privé et d'autres instances s'engageront à augmenter leur aide financière et leur assistance en nature afin de pouvoir scolariser un plus grand nombre d'enfants dans le monde et veiller à ce qu'ils reçoivent une éducation de qualité.

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Le Partenariat mondial pour l'éducation se compose d'une soixantaine de pays en développement ainsi que de pays donateurs, d'organisations de la société civile et d'ONG, d'associations d'enseignants, d'organisations internationales, d'entreprises et de fondations privées, dont la mission commune consiste à dynamiser et coordonner l'action menée au niveau mondial pour fournir une éducation de qualité aux enfants en donnant la priorité aux plus pauvres et aux plus vulnérables d'entre eux. Au cours des dix dernières années, le Partenariat mondial pour l'éducation a alloué 3,7 milliards de dollars pour appuyer des réformes d'éducation dans les pays en développement.

Le Fonds Malala autonomise les filles en favorisant leur éducation afin qu'elles atteignent leur plein potentiel et qu'elles génèrent des changements dans leurs communautés. Dans les quatre pays où il intervient, le Fonds s'associe à des partenaires locaux pour investir dans des solutions innovantes, militer en faveur d'une éducation de qualité et amplifier les voix des filles qui exigent un changement. malalafund.org