Washington D.C., le 26 février 2018 --- C'est avec le plus grand désarroi que j'ai appris l'enlèvement de lycéennes de l'école publique secondaire de filles de Bursari à Dapchi, qui se trouve dans l'État de Yobe, au nord-est du Nigéria, par le groupe terroriste Boko Haram.
Alors que le nombre exact de jeunes filles disparues n'a pas encore été confirmé, les médias rapportent que plus de 100 filles sont déclarées manquantes. C'est la deuxième fois qu'une attaque aussi odieuse se produit, après l'enlèvement de plus de 250 filles en 2014.
Ces actes de violence sont déplorables et doivent être condamnés avec la plus grande fermeté. Une attaque contre l'éducation est une attaque contre un droit humain. Nous avons l'obligation de veiller à ce que les écoles soient des lieux sûrs – pour les élèves et les enseignants.
Ces crimes doivent renforcer notre détermination à faire en sorte que tous les enfants du monde – en particulier les filles – bénéficient de l'éducation de qualité qu'ils méritent et dont ils ont besoin pour s'épanouir. Nous exigeons que les auteurs de cet acte de violence libèrent immédiatement les jeunes filles. Nous appelons le gouvernement nigérian à tout mettre en œuvre pour les retrouver.
Mes pensées les plus sincères vont aux familles de ces jeunes filles et j'espère qu'elles pourront très bientôt être réunies. Nous nous souvenons également des plus de 250 filles Chibok qui ont été enlevées par Boko Haram il y a quatre ans, et dont nombre ne sont pas encore revenues.
Nous devons nous unir pour mettre fin à la violence contre les enfants partout dans le monde et protéger leur droit à l'éducation.