Publié par l'Organisation des Nations Unies
Lorsque l’éducation est perturbée, tout le monde est touché, en particulier les élèves, les enseignants et les familles.
Aujourd’hui, en cette troisième Journée internationale de l’éducation, je rends hommage à leur résilience face à une pandémie qui, à son paroxysme, a obligé presque toutes les écoles, tous les instituts et toutes les universités à fermer leurs portes.
Bien que cette perturbation ait abouti à des innovations en matière d’apprentissage, elle a également anéanti les espoirs d’un avenir meilleur parmi les populations vulnérables.
Nous en payons toutes et tous le prix.
Après tout, l’éducation est indispensable à l’élargissement des perspectives d’avenir, à la transformation des économies, à la lutte contre l’intolérance, à la protection de notre planète et à la réalisation des objectifs de développement durable.
À l’heure où le monde continue de lutter contre la pandémie, l’éducation – en tant que droit fondamental et bien public mondial – doit être protégée pour éviter une catastrophe générationnelle.
Avant le début de la pandémie, quelque 258 millions d’enfants et d’adolescents, dont une majorité de filles, n’étaient pas scolarisés.
Dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, plus de la moitié des enfants de 10 ans n’apprenaient pas à lire un texte simple.
En 2021, nous devons saisir toutes les occasions de renverser la situation.
Nous devons assurer la reconstitution intégrale du fonds du Partenariat mondial pour l’éducation et renforcer la coopération mondiale en matière d’éducation.
Nous devons également redoubler d’efforts pour imaginer une nouvelle éducation – en formant les enseignants, en comblant le fossé numérique et en repensant les programmes d’enseignement afin de doter les apprenants des compétences et des connaissances dont ils ont besoin pour s’épanouir dans un monde en rapide évolution.
Engageons-nous à promouvoir l’éducation pour toutes et tous – aujourd’hui et chaque jour.