L'initiative du GPE sur les systèmes éducatifs intégrant le climat a commencé à déployer son soutien, et ce au moment même où les besoins sont les plus pressants.
En partenariat avec l'UNESCO, l'IIPE-UNESCO et Save the Children, le GPE vient renforcer la capacité des pays à intégrer l'adaptation au changement climatique et la viabilité environnementale dans leurs plans sectoriels de l'éducation, leurs budgets et leurs stratégies.
Le Zimbabwe est le premier des 35 pays éligibles à bénéficier de cet appui technique et à l'adapter à ses priorités de transformation du système éducatif.
Le premier atelier a eu lieu en avril 2024. Les partenaires de l'initiative et les fonctionnaires du ministère se sont réunis à Harare pour identifier les principaux facteurs de stress liés au changement climatique dans le pays et évaluer les impacts du changement climatique sur le système éducatif du Zimbabwe.
La nécessité d'un système éducatif intégrant le climat
Le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes sont un problème à l’échelle mondiale. Cependant, certains pays comme le Zimbabwe sont confrontés à des risques plus importants. La situation actuelle du pays et de la région en est un rappel flagrant.
Le 3 avril 2024, le Zimbabwe a déclaré l'état de catastrophe nationale en raison d'une sécheresse désastreuse qui sévit dans une grande partie de l'Afrique australe.
Ce n'est pas la première fois que le Zimbabwe est touché par des phénomènes météorologiques extrêmes, dont la sécheresse de 2015 et le cyclone Idai de 2019.
Le secteur de l'éducation n'est pas épargné par les effets des conditions météorologiques extrêmes. Les répercussions sont négatives pour les écoles, les enseignants et les élèves qui en conséquence perdent du temps d'apprentissage. Ces effets soulignent la nécessité de renforcer la résilience du secteur de l'éducation en y intégrant l'adaptation au climat et la viabilité environnementale.
Un atelier pour analyser les risques
L'atelier d'avril était consacré à recenser les principaux facteurs de stress liés au changement climatique au Zimbabwe et à analyser les effets du changement climatique sur l'éducation. Plus précisément, les participants ont appris à analyser les données relatives au climat et à l'éducation afin d'identifier les écoles situées dans des zones sujettes à la sécheresse.
Désormais, le ministère de l'Éducation et ses partenaires savent comment identifier les écoles les plus à risque afin de pouvoir prendre des mesures concrètes.