Les filles se battent envers et contre tout pour leur éducation

A l'occasion de la Journée internationale de la fille, nous souhaitons célébrer certaines de ces filles extraordinaires qui continuent à se battre pour leur éducation malgré les défis auxquelles elles sont confrontées. Voyez aussi le travail du GPE en matière d'éducation des filles et égalité des sexes.

20 octobre 2017 par Secrétariat du GPE
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Trop âgée mais déterminée
Bendu Ben a 14 ans et est en 2ème année. Elle se sent un peu gênée par rapport à cela, mais son cas n'est pas rare au Libéria, où on estime que 82 % des élèves du primaire sont plus âgés que la normale. «Je continuerai à venir», dit-elle, parce qu'elle rêve de devenir médecin. Le GPE soutient le Libéria depuis 2007.
Parcourir de longues distances pour se rendre à l'école
Fauzia, élève en 5e année du primaire au Kenya, marche pendant une heure pour se rendre à l'école, l'estomac vide. Après l'école, elle doit marcher une heure de plus pour aller chercher de l'eau, puis une heure pour rentrer, manger, étudier et dormir. Le lendemain, elle refait la même chose.
Parler pour les autres
A seulement 20 ans, Amina Yusuf milite auprès du Fonds Malala. Elle estime que l'éducation des filles n'est pas valorisée dans sa communauté au Nigeria, et demande « à chaque fille, peu importe où elle vit, d'avoir un accès égal à ... une éducation gratuite, sûre et de qualité, afin qu'elle puisse être qui elle veut dans le futur. »
Poursuivre l'éducation après les catastrophes
Quand Zinah avait 9 ans, une tornade a détruit son école à Madagascar. Avec les autres enfants, elle a dû poursuivre ses études dans une vieille église. Deux ans plus tard, suite à une autre tempête, Zinah a été frappée par la foudre et a commencé à avoir des difficultés d'apprentissage. Maintenant au niveau 5, Zinah fréquente une nouvelle école et est déterminée à passer l'examen de fin d'année. Le GPE a fournit des financements de plus de 200 millions de dollars à Madagascar depuis 2005.
Les menstruations comptent
Maureen, 16 ans, originaire d'Ouganda, a beaucoup manqué l'école à cause de ses règles: « Ma mère ne m'a jamais parlé des menstruations, et quand j'ai vu le sang pour la première fois, j'ai eu peur. Chaque mois, je manquais trois ou quatre jours d’école. J'avais peur d'aller à l'école pendant mes règles. » L'accès aux serviettes hygiéniques a changé cela.
L'école après un mariage précoce
Comme beaucoup de filles au Yémen, Raysai s'est mariée tôt. Ses beaux-parents ont insisté pour qu'elle reste à la maison mais, avec le soutien de son mari, elle est retournée à l'école. « Je devais emmener mes enfants avec moi tous les jours à l'école en parcourant près de 8 km », se souvient-elle. « Mon rôle n'est pas seulement d'enseigner, mais aussi de défendre l'éducation des filles. »
Concentrée sur l'éducation
« Il y a beaucoup de défis auxquels je dois faire face pour accéder à l’éducation », explique Siphethangan, 18 ans, du Zimbabwe. « J'encourage les filles à apprendre, à terminer leurs études et à ne pas se laisser emporter par ce qui se passe dans leur environnement. Nous devons rester concentrées. » Le GPE appuie le Zimbabwe depuis 2013 avec des financements de plus de 44 millions de dollars.
Jamais trop tard pour apprendre
Ayant grandi au Soudan, Rumana n'est pas allée à l'école mais, quand elle est devenue mère, elle a voulu aider ses enfants à faire leurs devoirs. Alors, elle s'est inscrite à l'école, tout en lançant un petit commerce de vente de glace pour couvrir ses frais de scolarité. Rumana a maintenant 26 ans et est élève au niveau 7. Elle continue à vendre ses glaces et s'occupe de sa famille tout en allant à l'école.
Jeune mère voulant juste apprendre
Kadiatu était en 7ème année quand elle est tombée enceinte. Sa maman vit loin d’elle, son papa est décédé, son petit ami est parti et elle ne pense pas qu'il reviendra. Pourtant, elle dit qu'elle va essayer de retourner à l'école si son travail le lui permet, afin de réaliser son rêve de devenir pilote.
Quand la chance vous sourit
Shabana et sa famille ont risqué leur vie pour pouvoir aller à l'école sous le régime taliban en Afghanistan. Maintenant co-fondatrice de l'École de leadership qui offre des possibilités d'éducation aux filles, elle affirme : «Je suis l'une des 6 % de femmes éduquées en Afghanistan ... C'est un problème et nous pouvons y remédier. »

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