Le 22 mai, des pays de toute la région de l’Asie et du Pacifique se sont réunis à Jakarta, en Indonésie, dans le cadre d’une réunion régionale du GPE de trois jours. C’est la première fois qu’une réunion des pays partenaires avait lieu en Indonésie, partenaire du GPE depuis 2022.
Qu’est-ce qu’une réunion de groupe constitutif ?
Le GPE est un partenariat multipartite au niveau national, grâce à ses groupes locaux des partenaires de l’éducation, et au niveau mondial, grâce à ses divers groupes constitutifs qui sont représentés à son Conseil d’administration..
Ces groupes constitutifs comprennent des pays partenaires, des bailleurs de fonds, des organisations de la société civile et du secteur privé, des fondations, des enseignants, des organisations multilatérales et des banques régionales.
Le GPE organise chaque année des réunions régionales avec ses groupes constitutifs. C’est l’occasion pour les pays de discuter des politiques et des recommandations du GPE et de peser dans ses structures de gouvernance.
Ces réunions leur offrent également la possibilité d’échanger sur les points de blocage auxquels ils se heurtent dans la transformation de leurs systèmes éducatifs ainsi que sur les bonnes pratiques pour y remédier.
Échanger au sujet des expériences, des défis et des solutions
Le groupe constitutif Asie et Pacifique est un groupe diversifié. La réunion à Jakarta a permis à des pays qui en sont à différents stades de leur engagement auprès du GPE d’apprendre les uns des autres.
Les représentants de chaque pays présentaient également des profils très variés : un chargé de liaison chevronné de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui fait partie du groupe constitutif depuis près de 10 ans, a su apporter un éclairage aux nouveaux partenaires, grâce à sa connaissance approfondie des processus du GPE. Parmi les plus récents partenaires, citons l’Indonésie et le Sri Lanka, qui assistaient à leur deuxième réunion et qui ont apporté des perspectives nouvelles.
Les pays ont échangé sur le fait qu’il était bénéfique pour eux de faire partie du GPE. Entre autres, cela leur permet de fédérer les intervenants grâce aux groupes locaux des partenaires de l’éducation, de renforcer l’accent mis sur la planification sectorielle, de pallier les déficits de financement, de profiter d’une certaine flexibilité en priorisant leurs propres réformes, et de mettre le genre et l’inclusivité au cœur de leurs systèmes éducatifs.
La réunion a également permis d’aborder des points de blocage, comme les capacités restreintes ou l’accessibilité de données exploitables, et la façon dont les pays cherchent à les surmonter.
Les pays étaient invités à soumettre leurs recommandations sur ce qui pouvait être amélioré dans les processus du GPE et ce qu’ils souhaitaient voir figurer dans la stratégie de 2030 du GPE.