Cet article est le dixième d'une série de blogs publiée en 2019 dans le cadre d'une collaboration entre l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA) et le Partenariat mondial pour l'éducation (PME).
Célébrée le 5 octobre de chaque année depuis 1994, la Journée mondiale des enseignant(e)s commémore la signature de la Recommandation OIT/UNESCO concernant la condition du personnel enseignant de 1966.
Cette Recommandation définit les critères de référence relatifs aux droits et aux responsabilités des enseignant(e)s ainsi que les normes fixant leur formation initiale et continue, leur recrutement, leur emploi et les conditions d’enseignement et d’apprentissage. La Recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, adoptée en 1997, complète la Recommandation de 1966 pour y adjoindre le personnel de recherche et d'enseignement de l'enseignement supérieur.
Avec l'adoption de l'Objectif de développement durable 4 sur l'éducation et de la cible 4.c qui reconnait les enseignants comme étant indispensables à la réalisation du programme Éducation 2030, la Journée mondiale des enseignant(e)s est devenue l'occasion de mettre en lumière les progrès réalisés et de mener une réflexion sur les moyens de relever les défis persistants auxquels font face les enseignants.
Les obstacles aux bonnes performances des enseignants
Les enseignants sont confrontés à un certain nombre de difficultés, allant de leurs expériences en classe telles que les méthodes d’enseignement et d’évaluation de l’enseignement au comportement des élèves, de la capacité à utiliser les langues étrangères comme moyen d’enseignement et à enseigner toutes les matières, que les enseignants soient compétents ou pas. Parmi les autres problèmes, on peut citer la perception négative de la profession, les possibilités limitées en termes de formation continue et de progression de carrière, ainsi que les mauvaises conditions de travail.