L’engagement de la Belgique en faveur du financement de l’éducation : un dollar investi dans l’éducation des filles = une vie meilleure pour chaque fille

Le 8 juin 2021, le GPE et Plan International Belgique ont organisé un débat entre des jeunes militants et la ministre belge de la Coopération au développement. Voici les principaux points à retenir.

28 juin 2021 par Bridget Akurut, et Maryjacob Okwuosa, Whisper to Humanity
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Une jeune fille au tableau à l'école de Sô-Ava sur les berges de la rivière Sô au Bénin, en décembre 2018. Crédit : GPE/Chantal Rigaud
Une jeune fille au tableau à l'école de Sô-Ava sur les berges de la rivière Sô au Bénin, en décembre 2018. L’école a bénéficié d'un nouveau bâtiment construit grâce à un financement du GPE.
Credit: GPE/Chantal Rigaud

Le GPE et d'autres organisations et individus œuvrant dans le secteur de l'éducation travaillent sans relâche à la préparation du Sommet mondial sur l'éducation prévu en juillet 2021.

Pour les jeunes leaders du GPE, cela constitue une occasion de changer le discours et d'engager des conversations et des actions susceptibles d’apporter un meilleur soutien au GPE dans sa mission de redonner à des millions d’enfants plus de pouvoir sur leur avenir, en leur assurant un accès égal à une ÉDUCATION de qualité.

Le 8 juin 2021, le GPE et Plan International Belgique ont organisé une session d’échange entre des jeunes leaders et Meryame Kitir, la ministre belge de la Coopération au développement.

Ce dialogue a été animé par nous - Bridget Akurut et Maryjacob Okwuosa, jeunes leaders du GPE originaires d’Ouganda et du Nigéria respectivement - et Naomi et Yousri, jeunes militants de l’ONG Plan International Belgique.

La discussion a porté sur l'impact de la pandémie de COVID-19 sur l'éducation, l'éducation des filles, l’importance des actions de plaidoyer des jeunes pour transformer l'éducation et l'engagement de la Belgique à investir dans l'éducation et la jeunesse.

Les jeunes participants ont commencé par partager leurs expériences sur la manière dont la pandémie a affecté leur vie personnelle et leur travail en faveur de l'éducation, tant à titre personnel qu’à l’échelle de leurs nations.

Au rang des défis évoqués figuraient la fracture numérique, l'engagement limité avec la communauté et les normes sociales et culturelles consolidant les inégalités de genres pendant la pandémie.

« Nous devons relever ces défis au niveau de nos communautés pour changer leur état d'esprit et les aider à comprendre que chaque fille a un rêve à réaliser et peut contribuer au développement de sa famille, de sa communauté et de son pays.  »

Bridget Akurut, jeune leader du GPE

Naomi et Yousri ont ajouté qu'il était nécessaire de supprimer les stéréotypes qui renforcent les discriminations envers les filles tant au niveau des écoles que des familles, et de veiller à ce que toutes les filles restent scolarisés le plus longtemps possible.

Tout au long de l’échange, Maryjacob, jeune leader du GPE, a fait écho au besoin d'impliquer davantage de jeunes dans la prise des décisions qui concernent leur éducation.

« C'est dans notre avenir que l'on investit, nous devons donc prendre nos responsabilités et exiger plus de financement pour l'éducation. »

Maryjacob Okwuosa, jeune leader du GPE

Elle a également souligné la nécessité pour tous les jeunes, tant dans les pays développés que dans les pays en développement, de demander à leurs dirigeants de soutenir davantage le financement de l'éducation ; et pour ceux vivant dans des pays à faible revenu, de leur demander de donner la priorité au financement national de l'éducation.

La ministre Kitir a rappelé l'importance de la protection sociale pour assurer la sécurité de tous les enfants :

« La situation à la maison est toute aussi importante… si la famille dispose de revenus, il est alors plus facile de convaincre les parents de renvoyer les filles à l'école. »

Elle a également souligné la nécessité d'un dialogue continu avec toutes les parties prenantes pour garantir que l'éducation reste une priorité, et pour que les jeunes fassent entendre leur voix dans les mécanismes de prise des décisions importantes à tous les niveaux.

En amont du Sommet mondial sur l'éducation, la Belgique annoncera sa contribution au financement de l'éducation : « Un dollar investi dans l'éducation des filles a beaucoup plus de valeur et donne plus de chances à une personne de réussir dans la vie. »

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