Depuis mars 2020, le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFOP) de Djibouti collabore avec le GPE et d’autres partenaires (Banque mondiale, USAID, PAM et HCR) pour trouver des solutions au problème des fermetures d’écoles dues à la pandémie de COVID-19.
Face au risque élevé de transmission du coronavirus, avec 5 866 cas confirmés au 11 janvier, le gouvernement a mis sur pied un plan de réponse sectorielle de l’éducation à la crise COVID-19 et créé un comité de crise chargé de coordonner la réponse multisectorielle à la pandémie, qui prévoit notamment des mesures visant à freiner la propagation du virus.
Grâce au dialogue continu entre les autorités nationales et leurs partenaires dans le cadre des réunions du groupe local des partenaires de l’éducation, des mesures ont été prises pour assurer la continuité de l’apprentissage, notamment la mise en place de différents canaux d’apprentissage destinés à apporter un soutien pédagogique aux élèves : des cours dispensés quotidiennement à la télévision et à la radio, des classes virtuelles mise en ligne à travers les plateformes Google Classroom et Classera, ainsi que la distribution de manuels et fournitures scolaires.
La priorité va aux enfants vulnérables, notamment ceux qui vivent dans des zones reculées, les réfugiés et les filles. Des études montrent en effet que plus ces enfants passent de temps sans aller à l’école, plus ils risquent d’abandonner leurs études.
Impliquer parents et communautés pour soutenir les élèves
Alors que le MENFOP mettait en œuvre ses activités de préparation, il est devenu clair que les membres de la société civile — populations locales, parents et associations de parents d’élèves — auraient un rôle essentiel à jouer et seraient des « partenaires privilégiés » non seulement pour garantir la continuité de l’apprentissage pendant les fermetures d’écoles, mais aussi le retour des enfants en classe dans de bonnes conditions de sécurité après la réouverture des écoles.