Pour qu’un avenir inclusif, dans lequel les personnes marginalisées ne vivent plus d’ostracisme et d’isolement, soit possible, il faut cultiver des mentalités inclusives et compréhensives, qui incitent à accepter et à inclure ceux qui sont différents.
Au sein même des écoles, un grand nombre d’élèves en situation de handicap continuent de vivre de l’exclusion sociale et du rejet, voire de l’intimidation. Dans certaines cultures, les jeunes en situation de handicap sont séparés de leurs camarades d’école, ou ne sont tout simplement pas scolarisés.
Les politiques et la pratique ont tendance à se concentrer sur l’inclusion physique sans reconnaître le besoin d’apprendre aux élèves l’importance d’étudier et de vivre ensemble. La nécessité d’impliquer les jeunes dans l’avènement d’écoles, de communautés et de sociétés inclusives est reconnue dans le monde entier, comme en témoigne l’appel des Nations Unies à « Ne laisser personne de côté. »
À Special Olympics, nous savons que l’inclusion physique ne suffit pas. Une véritable inclusion dans l’éducation passe par un engagement en faveur de l'inclusion sociale, où des jeunes de croyances, origines, religions et capacités différentes se rassemblent pour devenir des camarades, des partenaires, des alliés et des amis.
La mission de Special Olympics est simple : en apprenant aux enfants à jouer ensemble, nous leur permettons d’étudier, de grandir et finalement, de s’épanouir ensemble.
De nouvelles données probantes suggèrent que les expériences d’apprentissage communes , car elles favorisent une « mentalité inclusive1 ».
D’après Stephanie Jones, chercheuse principale au EASEL Lab à l’Université d’Harvard, une mentalité inclusive permet de renforcer notre capacité à faire preuve d’empathie et à voir les choses du point de vue de l’autre. Une mentalité inclusive nous donne le courage de défendre les autres et renforce notre croyance en la dignité universelle.