Cet article est le 13e d'une série de blogs publiée en 2019 dans le cadre d'une collaboration entre l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA) et le Partenariat mondial pour l'éducation.
Même si les pays africains ont réalisé des progrès en termes de production et d’utilisation de données sur l'éducation afin de soutenir la planification et éclairer les politiques et la prise de décisions, de nombreuses lacunes persistent.
Selon plusieurs évaluations menées par l'ADEA et d'autres organisations de développement au cours de la dernière décennie, la plupart des pays africains sont confrontés à diverses difficultés en termes de production de statistiques sur l'éducation qui soient précises, complètes et publiées en temps opportuns.
Ces difficultés sont encore plus prononcées dans les pays en situation de conflit, post-conflit et fragiles, où le nombre de réfugiés ou de déplacés internes est élevé.
En outre, la coordination des acteurs au sein des pays reste faible, et la collecte ainsi que la communication des données sont fragmentées et impliquent plusieurs ministères et institutions responsables du système d'information pour la gestion de l'éducation (SIGE).