Le Burkina Faso fut l’un des premiers pays à intégrer le GPE en 2002. Depuis, il a bénéficié de plus de 214 millions de dollars de financements auprès du partenariat. Le financement actuel de 33,8 millions de dollars, canalisé au moyen d’un fonds commun pour mieux aligner l’aide des bailleurs, contribuera à la mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation du pays qui couvre la période 2017–2030.
Réformer les programmes scolaires pour un meilleur apprentissage
Avec un fort taux de croissance démographique, la demande en matière d’éducation met les écoles sous pression jusqu’au point de rupture. Malgré l’augmentation du taux de scolarisation dans le primaire, le taux d’achèvement, un indicateur de la qualité de l’éducation, même s’il connaît des améliorations, demeure faible. Et malgré une diminution marquée de la pauvreté, passée de plus de 80 % en 2000 à 44 % en 2016, le pays occupe l’un des rangs les plus bas en termes d’indice de développement humain du PNUD, soit la 183ème place sur 189 pays en 2018.
La réforme des programmes scolaires lancée par le Ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation est au cœur du plan d’amélioration de la qualité de l’éducation du gouvernement, qui vise également à ce que davantage d’enfants achèvent l’éducation de base. Avec 70 % de la population âgée de moins de 20 ans, développer le capital humain en veillant à ce que tous les enfants soient scolarisés et bénéficient d’un apprentissage sera vital pour le développement économique du pays.