Au cours des 18 derniers mois, la pandémie de COVID-19 a fortement perturbé la scolarité de plus de 4 millions d'élèves en Zambie.
Les écoles ayant rouvert après la troisième vague d'infections dans le pays, l'UNICEF et le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE) s'efforcent de faire en sorte que la COVID-19 ne soit pas la raison pour laquelle de nombreux enfants abandonnent l'école.
Si les différentes vagues de COVID-19 ont entraîné la fermeture des écoles et des retards dans tout le pays, les menstrues constituent une perturbation de l’apprentissage des filles davantage régulière et qui dure depuis plus longtemps.
« Ma mère me donnait un tissu à utiliser pendant mes règles. Le tissu se mouillait rapidement et me brûlait, ce qui me faisait mal », raconte Patience, 13 ans, dans le district de Nakonde, en Zambie, à la frontière avec la Tanzanie.
« Je devais alors rester à la maison pendant quelques jours le temps de guérir de ces brûlures. »
Une autre élève de 13 ans, Victoria, n’ayant pas non plus accès à des serviettes hygiéniques, a été confrontée à des problèmes similaires : « À chaque cycle menstruel, je manquais l'école pendant une semaine par peur d'être gênée par mes règles abondantes. Les serviettes en tissu n'étaient pas adaptées pour me "garder au sec". L'absentéisme m'a fait prendre du retard dans mes études. »
Grâce à un programme soutenu par le GPE et le ministère de l’Éducation de la Zambie, l'UNICEF a acheté et livré plus de 54 564 serviettes hygiéniques réutilisables dans le cadre d'un ensemble plus large de mesures visant à aider le secteur de l'éducation à se remettre des perturbations causées par la pandémie de COVID-19 et à rendre les écoles plus sûres.