Ce blog a été co-écrit par Silvia Montoya (ISU), Clio Dintilhac (Fondation Bill & Melinda Gates), Joao Pedro De Azevedo et Fumiaki Sagisaka (UNICEF), Rona Bronwin (FCDO), Kanae Watanabe et Marie Helene Cloutier (Banque mondiale).
Nous traversons une crise mondiale de l’apprentissage : les rapports sur la pauvreté des apprentissages indiquent que 7 enfants sur 10 vivant dans des pays à revenu faible et intermédiaire sont incapables de lire et de comprendre un texte à l’âge de 10 ans.
Un apprentissage médiocre des compétences fondamentales perpétue les inégalités en matière d’éducation, limite les possibilités de développement socio-économique et empêche les individus de participer pleinement à la société, ce qui, en fin de compte, nuit au développement général et au progrès des nations.
La plupart de ces pays ne disposant toutefois pas de données fiables pour mesurer les résultats et les progrès enregistrés en matière d’apprentissage, ces chiffres ne constituent donc pour ces derniers qu’une estimation.
Il est essentiel de disposer de données fiables et comparables
Les ministères en charge de l’éducation et les partenaires de développement doivent disposer de données comparables sur l’apprentissage pour vérifier les acquis des élèves, savoir lesquels sont à la traine et comprendre où ajuster les politiques et les pratiques éducatives.
Les efforts déployés pour recueillir des données sur l’apprentissage restent toutefois souvent fragmentés et irréguliers, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Un grand nombre d’investissements dans les données sont réalisés au niveau national sans nécessairement suivre de directives techniques, ce qui peut nuire à la comparabilité des données.