Pour atteindre l'objectif mondial de zéro émission nette d'ici 2050, nos économies doivent subir des changements structurels majeurs, également connus sous le nom de « transition verte ».
Les différentes dimensions de la transition verte comprennent :
- l'abandon des combustibles fossiles au profit des énergies propres
- le passage à une agriculture, une mobilité et une industrie lourde plus vertes
- des villes et des infrastructures durables
- et le virage vers une économie circulaire basée sur la réutilisation et la régénération des matériaux ou des produits afin de permettre la réduction des déchets et la viabilité environnementale.
Si elle est bien gérée, la transition verte peut créer davantage d'emplois. L'Organisation internationale du travail (OIT) estime que 25 millions d'emplois nets seront créés d'ici 2030 grâce à la décarbonisation de l'énergie et à l'adoption accrue de pratiques d'économie circulaire qui favorisent un modèle durable de production et de consommation tirant le meilleur parti des ressources matérielles disponibles grâce à des principes de réduction (notamment de la consommation et de la pollution), de réutilisation et de recyclage.
Les énergies renouvelables, l'industrie manufacturière, les transports, la construction, l'agriculture, la gestion de l'eau et des déchets, et le tourisme devraient connaître sune forte croissance au sein de l'économie verte. Parallèlement, les industries des combustibles fossiles verront leurs emplois disparaître.
La transition écologique entraîne des changements dans le type et l'ampleur des connaissances et des compétences recherchées dans le monde du travail. Mais il ne s'agit pas seulement d'une évolution de la demande des compétences techniques. Les compétences transférables (telles que la résolution de problèmes, l'adaptabilité et la communication) seront particulièrement importantes à tous les niveaux de compétences.
Cependant, les lacunes actuelles dans l'éducation ainsi que dans les systèmes de formation et leurs résultats entravent l'acquisition des connaissances et des compétences dont les jeunes ont besoin pour répondre aux exigences de la transition verte.
Les compétences vertes font défaut à l'échelle mondiale. L'éducation et la formation ne sont souvent pas prioritaires dans les politiques climatiques, et les systèmes éducatifs et de formation professionnelle ne bénéficient de presque aucun financement pour le climat. Les jeunes disent également qu'ils ne considèrent pas les « carrières vertes » comme viables et qu'ils se sentent mal préparés à occuper des « emplois verts » en raison d'un manque de compétences et d'une méconnaissance de la nature de ces emplois et de leur disponibilité.