Les parlementaires des pays du G7 approuvent la Déclaration conjointe sur l'éducation
Un élève levant la main en classe à l'école d’Esinumbi près de Kindu, dans la province du Maniema en République démocratique du Congo. Mai 2022.
Un élève levant la main en classe à l'école d’Esinumbi près de Kindu, dans la province du Maniema en République démocratique du Congo. Mai 2022.
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GPE

Des parlementaires du monde entier se sont unis pour exhorter les dirigeants du G7 à s'engager à protéger, prioriser et augmenter la part de l'aide publique au développement (APD) allouée à l'éducation.

Nous, parlementaires des pays du G7, appelons les pays du G7 à prendre de toute urgence des mesures pour faire avancer les efforts vers l’atteinte de l'objectif de développement durable 4 en incluant l'éducation dans l'ordre du jour de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en 2023 ; et en garantissant un engagement explicite à protéger, hiérarchiser et augmenter le financement de l'éducation dans le monde dans la Déclaration des dirigeants du G7.

La déclaration a été faite à l’issue d’une réunion en ligne des parlementaires du G7 organisée par le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE), en collaboration avec Éducation sans délai, le Réseau international des parlementaires pour l'éducation (IPNED) et la Campagne mondiale pour l'éducation (CME), au cours de laquelle les ministres de l'Éducation d'Haïti et d'Éthiopie ont expliqué la gravité et l'ampleur de l’actuelle crise de l'éducation.

Le coprésident de la rencontre, le député japonais Suzuki, a approuvé la déclaration et a affirmé qu’« alors que les principales puissances économiques mondiales se retrouveront au Sommet du G7 à Hiroshima, nous devons reconnaître qu'il y a une grave crise de l'éducation qui affecte de nombreux pays en développement… C'est très crucial pour les pays du G7, y compris le Japon, de donner la priorité à l'éducation comme problème majeur et d'obtenir une augmentation du financement de l'éducation. Nous avons la responsabilité non seulement de parler de nos idéaux, mais aussi d'agir. »

Vicky Ford, députée du Royaume-Uni et coprésidente de l'IPNED, a chaleureusement accueilli et approuvé la déclaration : « Je suis ravie d'ajouter ma voix au cri de ralliement des parlementaires des pays du G7 pour garantir que l'éducation figure bien à l'ordre du jour des priorités du G7 de cette année - et que les engagements actuels du G7 en faveur de l'éducation des filles, dont un GPE entièrement financé, sont mis en œuvre avec un sentiment d'urgence qui reflète l'ampleur et la profondeur de la crise de l'éducation. »

Yasmine Sherif, Directrice d’Éducation sans délai, a ajouté que « Les investissements du G7 dans l'éducation peuvent ouvrir la voie à un avenir meilleur pour notre planète et ses habitants. Il est temps de se mobiliser et d'agir pour ceux qui sont le plus affectés par les crises. »

Laura Frigenti, Directrice générale du GPE, a noté les nombreuses retombées des actions des pays du G7 depuis 2017 ; et a salué cette démonstration d'unité en déclarant : « Il est indéniable que les dirigeants du G7 ont un programme bien chargé, et j'applaudis l'engagement du Premier ministre Kishida à défendre la paix et l'ordre mondial. Cette volonté peut également être satisfaite en reconnaissant le rôle central de l'éducation dans ces objectifs, en augmentant le financement dans les pays à faible revenu et en faisant de l'éducation une priorité du G7 à long terme. »

Signataires :

  • Allemagne : Susanne Menge, Rapporteuse du Parti des Verts pour le Comité pour la coopération et le développement économiques (AWZ)
  • Canada :
    • Heather McPherson, Porte-parole pour les questions relatives aux Affaires étrangères et le développement international pour le Nouveau Parti démocratique
    • Anita Vandenbeld, Députée d'Ottawa-Ouest Nepean
  • États-Unis d'Amérique : Lois Frankel, Membre du Congrès (House Appropriations State, Foreign Operations Subcommittee) et Coprésidente du Democratic Women's Caucus
  • France : André Vallini, Ancien Ministre, Sénateur de l'Isère
  • Italie : Lia Quartapelle, Vice-présidente de la commission des affaires étrangères et communautaires
  • Japon :
    • Takako Suzuki, ancien ministre et secrétaire général adjoint du Parti libéral démocrate
    • Masaaki Taniai, membre et Secrétaire général de la Chambre des conseillers
    • Mitsuo Takahashi, membre de la Chambre des conseillers et directeur du comité des terres et des transports
  • Royaume-Uni :
    • Baronne Liz Sugg, ancienne ministre et première envoyée spéciale du Premier ministre pour l'éducation des filles
    • Preet Gill, Secrétaire d'État fantôme au développement international
    • Vicky Ford, Ancienne ministre et coprésidente du groupe parlementaire britannique multipartite pour l'éducation dans le monde et Réseau international des parlementaires pour l'éducation.
Un élève levant la main en classe à l'école d’Esinumbi près de Kindu, dans la province du Maniema en République démocratique du Congo. Mai 2022.
Un élève levant la main en classe à l'école d’Esinumbi près de Kindu, dans la province du Maniema en République démocratique du Congo. Mai 2022.
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