Déclaration de Laura Frigenti saluant l'engagement du G7 en faveur de l'éducation des filles
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Le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE) se félicite de l’engagement renouvelé des dirigeants du G7 en faveur de l'égalité des genres, en particulier en Afrique, et des priorités mises en avant dans le communiqué de cette année :

« Nous réitérons notre engagement à accroître collectivement l'APD du G7 en faveur de l'égalité des genres et nous étudierons les moyens de le faire à la lumière des questions sur le changement climatique et le genre, en particulier en Afrique. Nous savons que le meilleur indicateur des niveaux d’égalité futurs provient de l’accès des filles à une éducation de qualité, c’est pourquoi nous devons également promouvoir l'accès de tous à une éducation de qualité, dans un environnement sûr, inclusif et équitable. 2024 étant l'Année de l'éducation de l'Union africaine, nous allons renforcer notre partenariat avec les pays africains sur l'éducation des filles, notamment en déployant les efforts nécessaires pour atteindre les objectifs du G7 en matière d'éducation des filles d'ici 2026. »

Cet engagement intervient à une époque où se posent de profonds défis mondiaux et où l'éducation constitue une solution vitale. Le GPE, fondé par le G7 en 2002, exhorte à ce que ces engagements se traduisent en actions concrètes.

Pour être prêts à relever les défis du 21e siècle, la transformation des systèmes éducatifs est cruciale si l’on veut résoudre les problèmes mis en évidence dans le communiqué des dirigeants, qu'il s'agisse du changement climatique, des troubles économiques ou des conflits à travers le monde. Il est essentiel d'accroître le financement de l'éducation pour tenir les promesses actuelles et réaliser de réels progrès. Nous exhortons le G7 à réaliser ces ambitions.

L'éducation est un investissement, pas une dépense. Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre plus longtemps. Dans les pays à revenu faible ou à revenu intermédiaire, 70 % des enfants de 10 ans sont incapables de comprendre une histoire simple, mettant en péril 21 000 milliards de dollars de revenus futurs. La situation est particulièrement critique en Afrique, où les filles accusent souvent le plus grand retard. La demande de scolarisation est supérieure à l'offre, et la population d'âge scolaire dans les pays à faible revenu augmentera de 67 % au cours des trois prochaines décennies. À l'heure actuelle, 60 % des chômeurs en Afrique sont des jeunes dépourvus des compétences requises. L'éducation est la clé pour libérer l'immense potentiel de la jeunesse africaine.

En 2021, le G7 s'est fixé pour objectif de scolariser 40 millions de filles supplémentaires et qu’elles sachent lire avant l'âge de 10 ans d'ici 2026. Face à l'inversion des progrès accomplis à l'échelle mondiale, la réalisation de ces objectifs nécessite une action urgente et concertée pour soutenir les pays à faible revenu, alignée sur les priorités de l'Année de l'éducation 2024 de l'Union africaine.

Sous la présidence italienne, il est crucial de mettre l'accent sur l'égalité des genres pour préserver l'héritage du G7 et mettre fin à la crise de l'apprentissage.

Nous exhortons tous les pays du G7 à respecter leurs engagements en matière d'éducation, notamment en assurant un financement intégral du GPE. Nous attendons également du Canada qu'il inscrive l'éducation mondiale programme permanent du G7 suscitant la transformation vers des sociétés plus pacifiques, plus stables et plus résilientes.

Le communiqué des dirigeants du G7 nous rapproche de la voie vers un changement significatif. Poursuivons cette dynamique par des actions concrètes et des engagements financiers substantiels pour faire face à la crise urgente de l'éducation.

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