Ceci est le 7ème post d’une série de blogs publiés en 2019 dans le cadre d’une collaboration entre l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) et le Partenariat mondial pour l’éducation (PME).
Le 12 août a été désigné Journée internationale de la jeunesse par l’Assemblée générale des Nations unies en 1999. Cette journée célèbre chaque année le rôle des jeunes femmes et des jeunes hommes, partenaires clés du changement. Elle est également l’occasion de sensibiliser aux défis et difficultés rencontrés par la jeunesse du monde.
Le thème de 2019 : « Transformer l’éducation »
Le monde compte aujourd'hui 1,8 milliards de jeunes âgés de 10 à 24 ans. C’est la première fois dans l’histoire qu’on dénombre autant de jeunes dans le monde.
L’Afrique est quant à elle le continent le plus jeune du monde et ce, pour les quelques décennies à venir. Ainsi, d’ici 2100, près de la moitié des jeunes du monde seront africains.
Au cours des prochaines décennies, les jeunes africains joueront donc un rôle essentiel dans le développement économique et social du continent. Les efforts entrepris par celui-ci pour éduquer sa jeunesse auront des implications majeures pour son développement, sa stabilité et sa prospérité économique.
Le thème de l’année souligne les efforts entrepris pour rendre l’éducation plus inclusive, équitable et accessible à tous les jeunes, notamment les efforts faits par la jeunesse elle-même. L’accès inclusif et équitable à l’éducation, essentiel pour parvenir à un développement durable, peut aussi jouer un rôle dans la prévention des conflits.
En effet, l’éducation est un véritable facteur de développement, un instrument transversal puissant qui joue un rôle clé dans l’accélération des avancées, à la fois dans le cadre de l’Agenda 2030 pour le développement durable et celui de l’Agenda 2063 pour le continent africain.
La contribution de l’ADEA à la transformation de l’enseignement et de la formation en Afrique
Aujourd’hui, l’Afrique saisit l’occasion que représente son évolution démographique en investissant dans le développement du capital humain, en particulier au niveau de l’enseignement secondaire, cycle au cours duquel les jeunes acquièrent les compétences et les savoirs nécessaires pour devenir des citoyens productifs.
L’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) – la voix de l’éducation et de la formation sur le continent africain depuis 31 ans – a récemment organisé son Forum annuel de dialogue politique sur l’éducation secondaire en Afrique : Préparer les jeunes à l’avenir du travail.
Cet important événement continental est parvenu à la conclusion que la réforme de l’enseignement secondaire en Afrique revêtait en effet un caractère essentiel : si nous désirons mieux préparer la jeunesse africaine à l’évolution future du monde du travail, nous devons donc mettre l’accent sur l’amélioration de la profession d’enseignant, un apprentissage de qualité, la formation aux compétences du 21ème siècle et l’adoption des innovations et des technologies de l’information et de la communication (TIC).