Ces vingt dernières années, les fondations privées et les organisations philanthropiques se sont imposées comme des partenaires de développement à part entière.
Ces groupes accordent non seulement des contributions financières équivalentes à celles des acteurs bilatéraux et multilatéraux, mais mobilisent en outre leurs réseaux, leurs capacités et leur expertise à l’appui de l’innovation, de la recherche et des activités de plaidoyer.
Bien que leur collaboration avec les ministères de l’éducation, les établissements d’enseignement et d’autres partenaires nationaux soit mieux reconnue, leur engagement dans des mécanismes formels de coordination et de dialogue politique, tels que les groupes locaux des partenaires de l’éducation, reste peu documenté.
L’intérêt croissant que manifestent les fondations pour contribuer à la réalisation des objectifs fixés pour l’éducation à l’échelle nationale et mondiale, et pour produire un impact à grande échelle, redéfinit leur participation au dialogue et à la coordination sectoriels.