Pendjab, Pakistan : Agir sur tous les fronts pour l’éducation des enfants

Children at the Government Primary School in Gulwehra rural, Lahore, Pakistan. Credit: GPE/Chantal Rigaud

Points clés

  • Le programme TALEEM, soutenu par un financement du GPE de 50,6 millions de dollars, aide le gouvernement du Pendjab à scolariser davantage d'enfants pour qu'ils reçoivent une éducation de qualité.
  • TALEEM utilise une approche holistique pour atteindre autant d'enfants non scolarisés que possible, doter les enseignants des compétences nécessaires, rénover les bâtiments scolaires, inclure les enfants handicapés et améliorer la collecte de données pour aider le département de l'éducation à prendre des décisions éclairées.
  • Grâce à ce travail, près de 130 000 enfants auparavant non scolarisés apprennent et autant d’enseignants ont reçu une formation, ouvrant la voie à de meilleurs résultats éducatifs au Pendjab.
Carte du Pendjab, Pakistan
Sehar Ali, professeur de mathématiques, aide Dania à mesurer avec une règle. Programme de cours de l'après-midi à l'école primaire publique pour filles de Nishtar Colony à Lahore au Pakistan. Crédit : GPE/Sebastian Rich

Soutenu par un financement du GPE de 50,6 millions de dollars, le programme TALEEM (Transformation in Access, Learning, Equity and Education Management) aide le gouvernement du Pendjab à attirer un plus grand nombre d’enfants dans les écoles afin qu’ils y reçoivent une éducation de qualité.

Le programme emploie diverses approches pour toucher autant d’enfants non scolarisés que possible, doter les enseignants des bonnes compétences, rénover les bâtiments scolaires, inclure les enfants en situation de handicap et améliorer la collecte de données pour prendre des décisions éclairées.

L’une des approches est le programme d’enseignement l’après-midi, lequel a déjà permis de scolariser 92 000 enfants, notamment des filles, qui ne disposaient plus d’options éducatives au-delà du primaire.

L’enseignement non formel, véritable bouée de sauvetage pour les enfants

Yashwa, 15 ans, est en 5e année. Il étudie avec son enseignante, Iqra Akbar, dans un centre d’enseignement non formel à Lahore. Crédit photo : GPE/Sebastian Rich

Yashwa, 15 ans, est en 5e année. Il étudie avec son enseignante, Iqra Akbar, dans un centre d’enseignement non formel à Lahore.

Crédit : GPE/Sebastian Rich
Zahra Asraf, 13 ans, suit des cours de 3e année dans le centre d’enseignement non formel du bloc E Johar Town à Lahore. Après l’école, de 13 h 30 à 23 h environ, elle travaille comme assistante dans un cabinet dentaire. Crédit : GPE/Sebastian Rich

Zahra Asraf, 13 ans, suit des cours de 3e année dans le centre d’enseignement non formel du bloc E Johar Town à Lahore. Après l’école, de 13 h 30 à 23 h environ, elle travaille comme assistante dans un cabinet dentaire.

Crédit : GPE/Sebastian Rich

Yashwa, 15 ans, et Zahra, 13 ans, vont à l’école six matins par semaine dans le centre d’enseignement non formel situé au bloc E Johar Town, Ferozian Wala, à Lahore. L’après-midi, Yashwa travaille dans une entreprise de mobilier et Zahra est assistante dentaire. Leurs journées sont très longues.

Zahra a appris l’existence du centre grâce à ses cousins qui y suivent des cours. Elle a été inscrite en 3e année après avoir été évaluée en anglais, en ourdou et en mathématiques.

Crédit : GPE/Sebastian Rich

Les enfants ont entre 4 et 15 ans. Le centre va de la maternelle à la 5e année, ce qui compliquait le travail de l’enseignante, Iqra Akbar. Elle a suivi deux formations où elle a appris qu’il est préférable de se concentrer sur une matière par jour.

Ce fonctionnement simplifie les leçons pour elle, tout en permettant aux enfants de différents niveaux de s’entraider. Cette année, elle va suivre une troisième formation dans le cadre de TALEEM.

Les enseignants sont formés à l'utilisation de méthodes précises pour enseigner aux enfants dans un cadre non formel, et parfois multiniveaux, grâce à un programme scolaire accéléré.

Iqra Akbar
« Il faut d’abord éveiller l’intérêt de l’enfant. Ensuite, vous pouvez l'enseigner. Ce conseil m’a aidé à gérer différents enfants en même temps. »
Iqra Akbar
Enseignante au Centre d'éducation non formelle

Iqra est fière que plusieurs enfants dont elle a été l’enseignante jusqu’en 5e année aient pu être scolarisés à l’école publique et poursuivre leurs études jusqu’en 10e année (la fin de l’éducation de base).

Le gouvernement du Pendjab a décidé d’ouvrir des centres d’enseignement non formel dans des endroits où l’école publique n’était pas accessible et où les écoles existantes étaient déjà pleines. Les centres s’adressent également aux enfants qui sont plus âgés que leur niveau de scolarité et qui ne peuvent donc pas être scolarisés dans les écoles ordinaires.

Les centres d’enseignement non formel représentent une véritable bouée de sauvetage pour des centaines de milliers d’enfants au Pendjab. Le programme TALEEM, financé par le GPE, offre des ressources qui permettent d’étendre la portée de ces centres et d’améliorer leur qualité.

Grâce à TALEEM, 1 000 centres d’enseignement non formel, chacun ayant un enseignant, ont été créés, permettant de scolariser 37 000 enfants de 5 à 18 ans en une seule année (48 % de garçons, 52 % de filles).

Ce chiffre est proche de l’objectif du programme de 40 000 enfants inscrits dans les centres. Pour scolariser les enfants, 50 personnes ont suivi une formation de 3 jours sur la mobilisation communautaire.

Les résultats des centres sont déjà impressionnants : une évaluation organisée en septembre 2023 auprès des enfants de la « cohorte A » (de la crèche à la 1ère année), a enregistré un taux de réussite de 94 %. Pour la cohorte B (2e et 3e années), 97 % des enfants ont réussi le test, et 98 % pour la cohorte C (4e et 5e années).

Yashwa
« Étudier à l’école m’apporte beaucoup, surtout les mathématiques. Cela m’aide avec la comptabilité et la tenue des dossiers. »
Yashwa
Élève

Il ajoute que si c’était possible, il préférerait aller à l’école à temps plein, car le travail ne lui permet pas d’apprendre ce qu’il apprend à l’école. Zahra est d’accord avec lui.

Donner les bons outils aux enfants en situation de handicap

Donner les bons outils aux enfants en situation de handicap

Le centre d’éducation spécialisée à Johar Town, à Lahore, se compose de deux grands bâtiments, l’un pour l’école élémentaire et l’autre pour l’éducation supérieure. Le bâtiment que nous avons visité est muni de larges couloirs et d’une rampe multiniveau plutôt que d’escaliers pour monter aux étages, ce qui permet aux élèves à mobilité ou à vision réduite de se déplacer facilement.

L’école primaire accueille 221 élèves tandis que l’éducation supérieure compte près de 400 élèves, dont 90 peuvent vivre sur place si leur domicile est trop éloigné de l’établissement. Des bus amènent les élèves locaux à l’école le matin et les ramènent à la maison l’après-midi. Tous les services sont gratuits, y compris les appareils d’assistance fournis aux élèves dans le cadre du programme TALEEM : fauteuils roulants sur mesure, fauteuils roulants électriques, cannes blanches et appareils auditifs.

Abdullah, un élève qui a reçu un fauteuil roulant électrique, s’exclame : « Mon rêve est devenu réalité ! »

À ce jour, 616 appareils d’assistance ont été distribués, rendant la vie un peu plus facile pour chacun de ces élèves et leurs familles.

Il y a deux mois, Fizza Sarfraz, 10 ans, a reçu un fauteuil roulant électrique dans le cadre du programme TALEEM, financé par le GPE. Elle a lu le mode d’emploi pour comprendre le fonctionnement de son fauteuil, lequel lui permet désormais d’être plus autonome.

Crédit : GPE/Sebastian Rich
Syed Muhamad Hassan Raza, 22 ans, est sourd. Il étudie au centre d’éducation spécialisée à Lahore en vue d’obtenir une licence. Il devrait bientôt recevoir son premier appareil auditif grâce au programme TALEEM, financé par le GPE. Crédit : GPE/Sebastian Rich

Syed Muhamad Hassan Raza, 22 ans, est sourd. Il étudie au centre d’éducation spécialisée à Lahore en vue d’obtenir une licence. Il devrait bientôt recevoir son premier appareil auditif grâce au programme TALEEM, financé par le GPE.

Credit: GPE/Sebastian Rich
Saima Saeed
« Il y a 39 000 enfants en situation de handicap au Pendjab et 300 écoles d’éducation spécialisée. Notre vision est de fournir des appareils d’assistance aux élèves, puis à les intégrer dans les écoles ordinaires. »
Saima Saeed
Secrétaire du département d’Éducation spécialisée du Pendjab

Il existe des centres d’éducation spécialisée dans chaque district du Pendjab. La province est sur le point de finaliser une stratégie pour l’éducation inclusive qui imposera l’ouverture des admissions à tous les enfants dans l’ensemble des districts et une formation sur l’éducation inclusive à tous les enseignants.

Saima Saeed explique qu’avec des ressources limitées, maintenir deux systèmes éducatifs parallèles n’est pas viable. De plus, dans une approche inclusive de l’éducation, il est recommandé que tous les enfants fréquentent un même établissement.

Le programme TALEEM a lancé un projet pilote de soutien à l’éducation spécialisée. Les résultats seront évalués pour savoir s’il est possible d’élargir les activités en question au reste de la province.

Le travail sur l’éducation spécialisée dans le cadre de TALEEM est intersectoriel. Le ministère de la Santé effectue des dépistages pour identifier les enfants en situation de handicap qui ont besoin d’appareils d’assistance.

Des agents chargés de la santé et de la nutrition ont procédé à l’examen de plus de 330 000 enfants fréquentant des écoles ordinaires et 36 000 enfants fréquentant des écoles d’éducation spécialisée.

À ce jour, 4 600 enseignants ont été formés à l’éducation inclusive et plus de 1 050 écoles ont été réaménagées pour offrir des infrastructures accessibles.

Former les enseignants aux bonnes compétences

Former les enseignants aux bonnes compétences

TALEEM a permis de former près de 4 000 enseignants à la connaissance des matières et aux compétences pédagogiques en anglais, en mathématiques et en science, de la 6e à la 8e année.

Pour atteindre le ratio de 1 enseignant pour 40 élèves auquel aspire le Pendjab, la province doit recruter 100 000 nouveaux enseignants.

Dans le cadre de chaque composante du programme TALEEM, qu’il s’agisse d’enseignement formel ou non formel, la formation professionnelle des enseignants constitue un élément central, car le gouvernement comprend le rôle essentiel que jouent les enseignants dans la qualité de l’acquisition des connaissances.

La Quaid-e-Azam Academy for Educational Development (QAED) est le département chargé de créer les modules de formation des enseignants, d’organiser les séances de formation, et de suivre et de rendre compte des progrès et des résultats obtenus.

Dans le cadre de TALEEM, la QAED a mis au point un système de gestion de l’apprentissage qui permet de recueillir et de gérer de grands ensembles de données sur les carrières et les performances des enseignants. Ce système a permis de transférer en ligne certaines procédures administratives fastidieuses et manuelles, servant à gérer le vaste effectif de près de 180 000 enseignants.

Néanmoins, il faudra du temps pour recruter un aussi grand nombre d’enseignants. La QAED est également en train d’embaucher et de former des responsables adjoints de l’éducation chargés d'effectuer des observations dans les classes. Deux fois par mois, ils se rendent dans chaque école relevant de leur compétence pour faire un retour aux enseignants, leur offrir du coaching et du mentorat, et suivre leurs progrès.

Les modules d’apprentissage ont été téléchargés sur des tablettes dans le cadre de TALEEM et distribués aux 32 383 écoles primaires. Les chefs d’établissement et les enseignants utilisent ces tablettes pour suivre les modules de formation en ligne. La QAED suit leurs progrès par le biais du système de gestion de l’apprentissage.

Former les enseignants aux bonnes compétences

« Quand j’ai commencé la formation, j’ai compris comment enseigner aux plus jeunes, et je peux désormais enseigner plus facilement à plusieurs niveaux. »

Iqra Akbar, enseignante dans un centre d’enseignement non formel.
Former les enseignants aux bonnes compétences

Capture d’écran du système de gestion de l’apprentissage mis en place par la QAED pour gérer et suivre le personnel enseignant et la formation professionnelle des enseignants.

Crédit : TALEEM
Distribution de nouvelles tablettes aux chefs d’établissement des écoles primaires. Crédit : GPE/Chantal Rigaud

Distribution de nouvelles tablettes aux chefs d’établissement des écoles primaires.

Crédit : GPE/Chantal Rigaud
Teacher Sehar Ali
« Grâce à la formation, j’ai acquis de nouvelles compétences pédagogiques qui m’ont permis d’améliorer ma façon d’enseigner en classe. Avant de suivre le programme de formation, je ne savais pas comment impliquer les enfants, comment former des groupes ou comment interagir avec les jeunes de manière à améliorer leurs résultats scolaires. Mais avec la formation, j’ai appris à impliquer les enfants dans le processus d’apprentissage au moyen d’activités. »
Sehar Ali
Enseignante en mathématiques de 8e année à l’école primaire publique pour filles de Nishtar Colony

À ce jour, la QAED a formé plus de 126 000 enseignants du primaire sur des compétences fondamentales en enseignement, ce qui correspond à plus de la moitié de l’objectif de TALEEM.

Améliorer les écoles grâce à l’eau potable et à de nouvelles toilettes

La nouvelle zone de lavage des mains de l’école primaire publique de Manak Lahore, qui accueille 261 garçons.

La nouvelle zone de lavage des mains de l’école primaire publique de Manak Lahore, qui accueille 261 garçons.

Credit: GPE/Sebastian Rich
Un élève de l’école primaire publique de Manak Lahore boit de l’eau qui a été filtrée grâce à la nouvelle station d’osmose inverse (système de filtration).

Un élève de l’école primaire publique de Manak Lahore boit de l’eau qui a été filtrée grâce à la nouvelle station d’osmose inverse (système de filtration).

Credit: GPE/Sebastian Rich
La station de lavage des mains à l’école primaire publique Junior Model Bhamma à Lahore affiche des messages sur les bonnes pratiques d’hygiène.

La station de lavage des mains à l’école primaire publique Junior Model Bhamma à Lahore affiche des messages sur les bonnes pratiques d’hygiène.

Credit: GPE/Sebastian Rich
Les 6 nouvelles toilettes ont été recarrelées, réparées et repeintes, à l’école primaire publique Junior Model Bhamma à Lahore.

Les 6 nouvelles toilettes ont été recarrelées, réparées et repeintes, à l’école primaire publique Junior Model Bhamma à Lahore.

Credit: GPE/Sebastian Rich
Fozia Nadeem, cheffe d’établissement de l’école primaire publique Junior Model Bhamma, montre les photos avant/après des améliorations apportées au sein de son établissement sur le plan de l’eau et de l’assainissement.

Fozia Nadeem, cheffe d’établissement de l’école primaire publique Junior Model Bhamma, montre les photos avant/après des améliorations apportées au sein de son établissement sur le plan de l’eau et de l’assainissement. Chaque chef d’établissement tient des registres sur le budget alloué aux travaux, approuvé en consultation avec le conseil scolaire, et prend des photos pour témoigner des modifications effectuées.

Credit: GPE/Sebastian Rich
Fozia Nadeem

« Une eau de mauvaise qualité affecte la santé des enfants. Quand votre enfant est malade et que vous allez chez le médecin, la première chose qu’il vous dit c’est de changer d’eau qu’il boit. Maintenant, grâce aux améliorations apportées, nous sommes très heureux », explique Fozia Nadeem, cheffe d’établissement de l’école primaire publique Junior Model Bhamma.

Credit: GPE/Sebastian Rich
01 06

Il est important que les enfants aient accès à de l’eau potable à l’école, ainsi qu’à des toilettes fonctionnelles et à des stations de lavage des mains. C’est non seulement l’assurance qu’ils restent en bonne santé, mais également qu’ils étudient dans de bonnes conditions, ce qui a un effet positif sur les résultats scolaires.

C’est pourquoi TALEEM investit dans la remise en état des installations d’eau et d’assainissement de 11 000 écoles dans la province, réaffectant 5 millions de dollars du financement du GPE dans ce but après les inondations de 2022 qui ont ravagé le pays.

Des travaux liés aux systèmes de filtration des eaux, aux stations de lavage des mains et aux réparations des toilettes ont déjà été effectués dans plus de 1 500 écoles dans 30 districts.

Collecter, analyser et utiliser les données pour orienter les politiques stratégiques

Collecter, analyser et utiliser les données pour orienter les politiques stratégiques

Le gouvernement du Pendjab a compris que, pour favoriser une prise de décision à la fois efficiente et scientifiquement fondée, il avait besoin d’un système de données centralisé hautement performant. Il existait déjà différents systèmes et bases de données dans les divers départements qui supervisent le secteur, mais il était difficile pour les décideurs d’interpréter les données provenant d’un aussi grand nombre de sources. C’est pourquoi il a été décidé d’intégrer à TALEEM un centre de données à la pointe de la technologie pour gérer le système intégré d’information de gestion.

Les données qui alimentent le système viennent des écoles, des responsables adjoints de l’éducation et des spécialistes adjoints de l’éducation qui effectuent un suivi au niveau de chaque district. Chaque école possède son propre identifiant, de même que chaque élève.

Le système intègre une application de localisation des écoles qui permet de visualiser l’emplacement de chaque école par nom et par district et d'obtenir les directions pour aller visiter un établissement. C’est un outil très utile, en particulier pour les responsables adjoints de l’éducation qui passent une bonne partie de leur temps à se rendre dans les écoles qui relèvent de leur compétence.

À terme, toutes les autres bases de données seront intégrées à l’IMIS, ce qui permettra au département d’Éducation scolaire de prendre des décisions en toute connaissance de cause et de diriger l’aide là où on en a le plus besoin. L’IMIS et le centre de données perdureront après le programme TALEEM et serviront de guichet unique pour tous les besoins en données sur les écoles, les élèves et les enseignants du Pendjab.

Les serveurs du centre de données de l’unité de gestion du projet traitent des millions de données. La pièce voisine abrite un appareillage de climatisation destiné à refroidir les serveurs. Crédit : GPE/Sebastian Rich

Les serveurs du centre de données de l’unité de gestion du projet traitent des millions de données. La pièce voisine abrite un appareillage de climatisation destiné à refroidir les serveurs.

Crédit : GPE/Sebastian Rich
Le personnel du centre peut suivre l’arrivée et le traitement de données provenant de milliers d’écoles au Pendjab en temps réel. Crédit : GPE/Sebastian Rich

Le personnel du centre peut suivre l’arrivée et le traitement de données provenant de milliers d’écoles au Pendjab en temps réel.

Crédit : GPE/Sebastian Rich
De grands moniteurs au centre de données affichent les divers indicateurs suivis en temps réel par le système intégré d’information de gestion. Crédit : GPE/Sebastian Rich

De grands moniteurs au centre de données affichent les divers indicateurs suivis en temps réel par le système intégré d’information de gestion.

Crédit : GPE/Sebastian Rich
Une approche holistique met le Pendjab sur la bonne voie

Une approche holistique met le Pendjab sur la bonne voie

« TALEEM est un programme holistique qui couvre quasiment toutes les filières de l’enseignement au Pendjab. Le programme nous a permis de nous doter d’un groupe local des partenaires de l’éducation très efficace.

Toutes les parties prenantes sont désormais réunies dans une structure commune. Dès que nous avons besoin de prendre une décision au sujet de l’éducation, nous pouvons recourir à ce forum.

Le succès de TALEEM nous a aidés à regagner la confiance des autres partenaires de développement. Le secteur est tellement vaste et la clientèle tellement nombreuse que le soutien d’un seul partenaire de développement ne suffira probablement pas.

Je dois dire que le GPE nous a permis de réinstaurer la confiance avec les autres partenaires de développement et nous a rendus plus fiables. »

Kalsoom Saqib, secrétaire spéciale, département de l’Enseignement scolaire

Le programme TALEEM, financé par le GPE, poursuivra sa mise en œuvre jusqu’en 2026. Il permettra de fournir à un plus grand nombre d’enfants des enseignants de qualité, de scolariser davantage d’enfants, de doter les enfants en situation de handicap avec les appareils dont ils ont besoin et de remettre en état davantage d’écoles.

Grâce aux systèmes mis en place dans le cadre de TALEEM, le Pendjab va continuer d’améliorer sa performance dans le secteur de l’éducation et comme l’a souligné Kalsoom Saqib, attirer plus de financements d’autres partenaires pour étendre ses activités et accélérer les progrès. Les enfants du Pendjab ne méritent rien de moins.

Mars 2024