Le monde est confronté à une crise de l'éducation alarmante. Sans action immédiate, plus de la moitié des jeunes (825 millions des 1,6 milliard de jeunes estimés en 2030) ne pourra bénéficier d'une éducation de qualité, si la promesse de réaliser l'ODD 4 n'est pas tenue. Les coûts de cette crise - chômage, pauvreté, inégalités, instabilité - et les écarts de compétences entraveront la croissance économique, avec des répercussions sociales, sécuritaires et politiques.
Pendant ce temps, plus de 260 millions d'enfants et d'adolescents ne sont pas scolarisés, et beaucoup d'autres le sont mais, n'apprennent pas grand chose. Dans les pays à faible revenu, seulement 1 personne sur 12 sera sur la bonne voie pour acquérir des compétences du niveau du secondaire. En dépit de certains progrès en matière d'égalité des sexes, dans les pays les plus pauvres du monde, les filles ont encore moins accès à l'éducation que les garçons.
Les niveaux actuels d'investissements dans l'éducation sont très bas. Pour atteindre les objectifs de développement durable liés à une éducation de qualité (ODD 4), les dépenses mondiales en éducation doivent augmenter annuellement de 1,2 à 3 trillions de dollars d'ici 2030. Si nous n'agissons pas de manière urgente, nous risquerons d'accuser un retard de plus de 50 ans par rapport à l'échéance de 2030.
L'Assemblée générale des Nations Unies de cette année (UNGA) représente une vitrine de premier plan pour repositionner l'éducation au centre de l'agenda politique mondial, car l'éducation est un élément clé pour prévenir les crises et l'instabilité, une solution transversale aux défis sociaux, économiques et politiques auxquel le monde est confronté et la réalisation de l'Agenda 2030.
Cet événement est co-organisé par le Royaume de Norvège, la République Française, la République du Malawi et la République du Sénégal. Les partenaires organisateurs sont : la Commission de l'éducation, le Partenariat mondial pour l'éducation, le Fonds Malala, ONE, l'UNICEF et l'UNESCO.
Vidéo de la réunion :
Participants :
- S.E. Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies
- S.E. Amina Mohammed, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies
- S.E. Emmanuel Macron, Président de la République française
- S.E. Peter Mutharika, Président de la République du Malawi
- S.E. Macky Sall, Président de la République du Sénégal
- S.E. Erna Solberg, Première Ministre du Royaume de Norvège
- Jayathma Wickramanayake, Envoyée des Nations Unies pour la jeunesse
- Gordon Brown, Envoyé spécial des Nations Unies pour l'éducation mondiale
- Malala Yousafzai, Prix Nobel et envoyée spéciale de l'ONU pour la paix
- Julia Gillard, Présidente du Partenariat mondial pour l'éducation